Actualités of Tuesday, 26 April 2022

Source: www.camerounweb.com

Un haut cadre de Orange Cameroun licencié pour harcèlement sexuel

Michel Mekoulou a été licencié par le DG d'Orange Cameroun Michel Mekoulou a été licencié par le DG d'Orange Cameroun

• Le Directeur Expérience clients de Orange Cameroun a été licencié

• Il a été licencié pour avoir harcelé sexuellement Mme Kerenne Rivière Biboli

• Cette dernière aurait subis des harcèlements pendant 4 années


La rédaction de CamerounWeb vient d'apprendre que Michel Mekoulou, a été licencié par le DG d'Orange Cameroun, suite à des dénonciations du Syndicat national autonome des travailleurs des nouvelles technologies de l’information et de la communication (Syntic).

Selon les informations recueillies publiée par le lanceur d'alerts Shance Lion, Michel Mekoulou après avoir subis des harcèlement sexuels de la part du Ditrecteur Expérience clients pendants 4 longues années, a par la suite été " licenciée abusivement, alors qu’elle était en congé de maternité".

"Le Groupe Orange vient de se séparer d’un de ses hauts cadres au sein de sa filiale camerounaise, Orange Cameroun. Il s’agit de Michel Mekoulou, qui officiait jusqu’à lors comme Directeur Expérience clients. Il a été remercié mardi dernier par la direction générale, pour des faits présumés de harcèlement sexuel sur une employée de la société, Kerenne Rivière Biboli. Cette décision fait suite aux dénonciations du Syndicat national autonome des travailleurs des nouvelles technologies de l’information et de la communication (Syntic), dans une lettre parvenue le 31 mars dernier au directeur général d’Orange Cameroun Patrick Benon… Dame Kerenne Rivière Biboli aurait subi ces faits de harcèlement durant quatre années pendant son séjour au sein de l’entreprise, avant que son contrat ne soit résilié", apprend-on notamment.

Il n’existe pas de loi spécifique sur la violence basée sur le genre au Cameroun, mais le Code pénal incrimine le harcèlement.

Le harcèlement sexuel est puni par l'article 302-1 du Code pénal, qui stipule que: quiconque, usant de l’autorité que lui confère sa position, harcèle autrui en donnant des ordres, proférant des menaces, imposant des contraintes ou exerçant des pressions dans le but d’obtenir des faveurs de nature sexuelle est passible d’une peine d’un emprisonnement de six mois à un an et d’une amende de cent mille à un million de francs.

La peine est un emprisonnement de trois à cinq ans, si la victime est une personne mineure. La peine est un emprisonnement de trois à cinq ans, si l’auteur des faits est préposé à l’éducation de la victime.