Augustin Nkoma, promoteur de l’Association pour la promotion des activités de développement (APAD) a comparu devant le tribunal de première instance de Yaoundé centre-administratif le 19 août 2016. Il y répond des faits de tentative d’escroquerie au préjudice de Mme Baroux née Nyangono Ebollo Christine, belle-mère de Franck Biya, fils de Paul Biya, le Président de la République du Cameroun.

Selon le journal Kalara qui rapporte cette information dans son édition du 22 août 2016, le leader de l’APAD a adressé au Secrétaire Général de la Présidence de la République une lettre datée du 23 mai 2016 dans laquelle il souhaitait une audience en vue de la «préparation de l’arrivée au Cameroun d’importants investisseurs indiens dans le domaine de la construction des hôpitaux, fourniture d’équipements et soins de santé». Il y liste les noms des membres de la délégation qui l’accompagnera à cette occasion, dans le cabinet du Ministre Ferdinand Ngoh Ngoh au Palais de l’Unité.

Parmi les cinq noms, figure celui de Mme Nyangono Ebollo épouse Baroux, associé à celui de Franck Biya dont il est dit qu’elle est la belle-mère, rapporte Kalara. Pour Augustin Nkoma «c’est une maman découverte en mai dernier et qui serait séduite» par ses démarches.

Le promoteur de l’APAD se présente comme un apporteur d’affaires pour le développement du Cameroun. Il serait entré en contact avec des hommes d’affaires indiens qui pourraient effectuer prochainement un séjour au Cameroun afin de mettre en œuvre des projets de développement dans les domaines des énergies renouvelables. «L’imminence de ce séjour aurait poussé le partenaire camerounais à saisir un ensemble de personnalités en vue de préparer le terrain aux expatriés. Il aurait ainsi obtenu des réponses favorables de M. Nkotto Emane, Directeur Général de CAMTEL, M. Ngwaboubou Ernest, Ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement Technologique, entre autres» rapporte Kalara.

L’affaire a été reportée au 16 septembre 2016 afin de faire comparaitre les témoins. Augustin Nkoma a d’ores et déjà adressé une lettre d’excuses à la plaignante, la belle-mère de Franck Biya, qui serait prête à se désister de la procédure juste naissante.