Actualités of Friday, 17 March 2017

Source: camer.be

Un jeune camerounais esclave sexuel en Allemagne

Le jeune Karlos était l'esclave sexuel de la dame Le jeune Karlos était l'esclave sexuel de la dame

L´histoire se passe dans une ville au nord de l´Allemagne qui accueille une forte communauté camerounaise en majorité estudiantine. Karlos P. (nom changé) qui vient de déposer ses valises dans cette ville, est loin d´imaginer son calvaire, ironiquement fruit de ses efforts d´intégration.

Karlos est un jeune camerounais à la taille élancée, le port altier, la démarche sûre. Il n´est pas venu à "Mbeng" pour dormir comme d´ailleurs ses parents le lui avaient dit avant son départ. Enfant obéissant, il compte suivre de près les conseils de ses parents afin de se frayer un chemin de réussite dans son nouveau pays d´accueil. L´un de ces conseils professés par sa maman étant formulé comme suit: "En Europe, méfie-toi de tes cousins car il y a trop de jalousie dans notre famille." Et puisque le chemin de l´enfer est pavé de bonnes intentions selon l´adage, c´est ce conseil qui deviendra le talon d´Achille de notre jeune compatriote.

A peine arrivé dans la ville où il doit suivre les cours de langue, Karlos mobilise toute son énergie pour se rapprocher de la communauté allemande. Ce qui est d´ailleurs encourageant, car la réussite dans un nouveau pays exige le rapprochement de la culture maîtresse. Il doit apprendre la langue, comprendre la culture, échanger avec les autres et surtout tirer profit de ces initiatives pour ses futures études universitaires.

Alors dans cet élan d´intégration, Karlos va vite céder au charme d’une dame allemande. Même si celle-ci n´est pas aussi jeune, Karlos compte le plus vite possible assouvir son désir de fusionner avec une femme blanche. Cette dernière est la première femme à lui offrir un sourire radieux depuis son arrivée. Où peut-on mieux apprendre une langue si ce n´est pas chez la femme à qui on attribue d´ailleurs la maternité de la langue par le terme "langue maternelle"?

Karlos aménage vite chez l´allemande. Le frigo chargé de yaourt, du jus de fruit, du chocolat et bien d´autres produits que Karlos a pour la première fois à sa disposition et en quantité suffisante, ce jeune homme a trouvé un bon refuge contre le froid d´hiver.

Et puisque nous sommes dans une logique du donner et du recevoir, voilà que Karlos doit apporter sa contrepartie à travers ses prouesses sexuelles. Ce qui assouvit la jachère sexuelle que cette dame d´un certain âge vivait seule depuis un bon nombre d´années.

Les jours passent, puis les semaines et ensuite les mois. Les cousins de notre cher Karlos restent sans ses nouvelles. D´ailleurs la liste de présence des cours de langue où il est inscrit montre qu´il répond aux abonnés absents.

Inquiétés par cette absence au regard des cas de disparition et suicide croissants au sein de la communauté camerounaise de l´Allemagne, ses cousins vont rapidement mobiliser les membres de la communauté afin de mener leurs propres enquêtes.

Après de grands efforts et de nombreux avis de recherche, les braves frères et sœurs, sous un élan de solidarité africaine, finiront par libérer notre jeune compatriote, devenu otage sexuel volontiers chez l´allemande.

Un happy end qui pourtant nous oblige à titrer l´attention de nos jeunes frères et sœurs sur la quête des solutions faciles dans leur nouvelle terre d´accueil.

Au moment où nous rapportons les faits, c´est un cousin de Karlos qui l´héberge, bravant les conseils de sa tante, la mère de Karlos, qui avait interdit formellement à son fils de ne pas le côtoyer, histoire d´éviter les foudres de jalousie. Qui est maintenant le bon samaritain ?