Mardi 11 juillet 2017 au Centre d’hémodialyse de l’hôpital régional de Garoua au Nord Cameroun, un jeune homme âgé de 26 ans a perdu la vie en pleine séance de dialyse. Le quotidien Le Jour édition du 13 juillet 2017 qui raconte son histoire, indique que Saliou Oumarou faisait partie des malades qui ont besoin de plusieurs séances d’hémodialyse pour être soulagés de leurs douleurs. Il a donc été amené à l’hôpital ce jour-là par son frère Mamadou. Parti pour une séance de quatre heures de temps, Saliou n’aura que fait la moitié du temps requis. Car c’est au bout de deux heures que son frère a été informé de sa mort. Le journal rapporte que «les élèves de la filière Transport et logistique de l’Isid de Garoua ont tenu à mettre en terre le corps de leur camarade».
Saliou Oumarou a été reconnu malade des reins depuis un an. Il était contraint à n’avoir que deux séances d’hémodialyse par semaine. Il s’agissait donc des séances d’un coût de 5000 FCFA. Abdoulaye Moussa le frère aîné du défunt rencontré par le quotidien raconte «notre famille est très modeste, mais nous faisions tout ce que nous pouvions pour que notre frère ne manque aucune séance. Le coût du traitement à savoir les séances d’hémodialyse et les médicaments pour pallier aux carences, est exorbitant, en moyenne 100 000 FCFA par mois. Mais nous tenions à garder notre frère en vie».
D’après les proches du défunt, il y a de cela trois semaines où les médecins les ont informés que leur frère n’aurait plus qu’une seule séance d’hémodialyse par semaine au lieu de deux. La raison qui leur a été donnée est l’insuffisance des kits d’hémodialyse. Une situation qui d’après la famille a fait dégrader l’état de santé du jeune homme.
Il faut dire que ces derniers jours, au Cameroun les malades d’insuffisance rénale ont observé des mouvements d’humeur. Ceci à cause du manque de matériels nécessaires pour pouvoir effectuer leur séance. Le Ministre de la Santé a donc à la suite de ce mouvement publié un communiqué dans lequel, il rassure les malades des dispositions prises par le Gouvernement pour remédier à la situation.