• Il s’appelle Anicet Duprix Mani, militant du Rdpc
• Pour lui les enseignants doivent rejeter les tentatives d'instrumentalisation de leurs cris de ras-le-bol
• Il pointe du doigt certains partis de l’opposition
La grève des enseignants initiée il y a quelques jours suit son cours. Depuis quelques jours certains mouvements semblent vouloir instrumentaliser cette grève. C’est ce que dénonce Anicet Duprix Mani, militant du Rdpc. « Quand une revendication totalement légitime est instrumentalisée politiquement, elle perd toute sa pertinence et par ricochet le soutien populaire. Que les enseignants eux-mêmes rejettent les tentatives d'instrumentalisation de leur cris de ras-le-bol par les charognards et les chacals d'une opposition sans substance qui brille par une triple incapacité : incapacité à convaincre, incapacité à mobiliser et incapacité à se renouveler, et qui s'accroche sur tout et sur rien pour exister ! », Déplore le militant du Rdpc.
Cette dénonciation avait déjà été faite plus tôt ce matin par Mathias Eric Owona Nguini qui a estimé qu’ « il faut être naïf pour croire que le mouvement OTS est purement invertébré (sans centre et sans référents) et peut demeurer rivé dans un seul secteur(le secteur éducatif) alors qu'il n'est pas charpenté. Une action corporative prenant la forme de la grève qui nécessite des noyaux de représentation et de représentativité pour négocier avec le système décisionnel autour des problèmes soulevés (intégration, salaires, avancements, indemnités de non - logement) et s’effectue dans un cadre légal et réglementaire », a écrit Mathis Éric Owonan Nguini
Le politologue pense que « la configuration occulte et clandestine qu'adopte le mouvement en feignant l' acéphalie , indique que des cellules d'action spéciale politiquement formées ou stratégiquement coachées ont initié ou infiltré le mouvement sans que les cohortes de sympathisants de cette mobilisation, sachent que les objectifs de ces cellules sont crisogenes( générateurs de révolte, d’insurrection ou de putsch) car ce mouvement veut se généraliser par la ruse . Une action corporative ou syndicale ne se joue pas avec des manœuvres de maquis et des tactiques préfigurant une mobilisation générale. Dans ce cas, ce n'est plus d'une simple grève qu'il s'agit mais d'une technologie de désobéissance. Une grève ne se cache pas, elle fait front. une désobéissance peut avoir besoin de se cacher pour susciter l' adhésion ,esquiver son étouffement dans l' œuf et cristalliser le jeu de la tension subversive visant une rupture générale de facture insurrectionnelle par un assaut anti-systémique surprise », analyse Owona Nguini .