Actualités of Wednesday, 30 October 2024

Source: www.camerounweb.com

Un ministre de Paul Biya s'apprête à fuir le Cameroun, un prêtre le dénonce

Le ministre Jean De Dieu Momo Le ministre Jean De Dieu Momo

Selon le père Jésuite, Ludovic Lado, le ministre délégué auprès du ministre de la Justice, en charge de la Justice, peut fuir le Cameroun dans les prochains jours.

"Je prends une pause d'un mois et demi de Facebook pour un temps de discernement et de transition. Restez surveiller Fo'o Dzakeutonpoug pour qu'il ne fuit pas le pays quand ça va cuire", écrit Père Lado Ludovic.

Jean de Dieu Momo né le 24 janvier 1960 à Bassessa Djiomock dans Bafou par Dschang à l’Ouest du Cameroun, est un homme politique et ministre camerounais. Jean de Dieu Momo a étudié le droit à l’Université de Yaoundé, puis la Science Politique à l’Université de Douala, après avoir été tour à tour élève à l’école publique de Bafou Carrefour et au Lycée de Dschang. Il est admis Vice-Major à l’examen d’entrée au Barreau du Cameroun en 1992 et en sort également vice-major de sa promotion pour être inscrit au Barreau le 19 décembre 1994. Marié et père d’un peu plus de 10 enfants, Jean de Dieu Momo est le Président du parti politique dénommé Les Patriotes Démocrates pour le Développement du Cameroun (PADDEC) crée en mars 2010, candidat à l'élection présidentielle d'Octobre 2011 au Cameroun, il est aujourd’hui Ministre Délégué auprès du Ministre de la Justice Garde des Sceaux.

En novembre 2022, Jean de Dieu Momo a été condamné en délibéré devant la 17e chambre correctionnelle du tribunal judiciaire de Paris en France pour « injure raciste » de 1 000 euros d'amende et 4 000 euros de dommages et intérêts à verser à sa victime et 2 000 euros de frais de justice. Le Ministre Délégué auprès du Ministre de la Justice Garde des Sceaux avait le 1er mai 2020, avait copieusement insulté l’avocate Me Zeifman dans un groupe WhatsApp. Non content de cette décision, il a interjeté appel. La cour a confirmé la décision du tribunal en retenant contre le ministre les injures publiques.