Jean-Pierre Amougou Belinga par ici, Jean-Pierre Amougou Belinga par-là. Le très fortuné entrepreneur camerounais est mal embarqué.

Et ça depuis un moment. Les affaires dans lesquelles l’homme d’affaire sont impliquées et surtout accusé sont plurielles.

Du scandale des impôts au détournement des lignes budgétaires de l’Etat en passant par le meurtre du jeune Bryan Fombor pour arriver à l’enlèvement récent du journaliste Martinez Zogo, Jean-Pierre Amougou Belinga a tout ce qu’il faut dans son CV pour aller visiter Kondengui pendant de longues années selon plusieurs observateurs.

La disparition soudaine de Zogo peut être la goutte d’eau qui va déborder le vase. Et alors que les élections sénatoriales de mars 2023 approchent à grand pas, un candidat fait déjà de l’arrestation de Jean-Pierre Amougou Belinga une promesse de campagne.

Il est du parti du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) : « Ma décision de devenir sénateur est principalement motivée par ma détermination farouche d'envoyer définitivement le bandit à col blanc et criminel économique Jean-Pierre Amougou Belinga en prison ».

Serge Christian Ekodo, le candidat de la Mefou et Afamba pour le compte du RDPC vient de lancer les hostilités.

L’avenir s’annonce déjà sombre pour le propriétaire du groupe de presse L’Anecdote et les chaînes de télévision Vision 4 et Télésud.

Le lanceur d’alerte Boris Bertolt a commenté la situation. Il encourage son compatriote à joindre l’acte à la parole parce que Jean-Pierre Amougou Belinga a franchi la ligne rouge depuis longtemps maintenant.



« Voici un qui n’est pas allé par quatre (04) chemins ! J’ai toujours soutenu le Zomloa et vous me l’avez souvent reproché. Depuis que j’ai les preuves de sa culpabilité dans tous les dossiers où il est cité, je vous ai donné entièrement raison », écrit Boris Bertolt.

« Jean-Pierre Amougou Belinga, le combat que le peuple camerounais est en train d’engager contre toi est juste. Finies tes dérives ostentatoires avec notre argent. Finie la faymania et tous ses brigands que tu utilises pour éliminer ceux qui ne cautionnent pas tes frasques », ajoute le journaliste exilé.

Mais aussi, « finies tes amitiés nocives au développement de notre pays. Je viendrai te donner à manger à Kondengui ».