Actualités of Wednesday, 16 August 2017

Source: cameroon-info.net

Un pasteur traduit en justice pour escroquerie à Yaoundé

Une église de réveil au Cameroun Une église de réveil au Cameroun

Une dame membre de sa tontine lui réclame la somme d’1 150 000FCFA.

L’affaire est actuellement en jugement au Tribunal de Première Instance (TPI) d’Ekounou à Yaoundé dans la Région du Centre. La dénommée Andela Anastasie Zogo pasteur d’une église réveillée de la place est mise au banc des accusés pour une affaire d’escroquerie. Le quotidien Le Jour qui parle de cette affaire dans son édition du 16 août 2017, dit qu’Andela Anastasie Zogo a été traduite en justice par une autre dame, qui est membre de sa tontine. Celle-ci lui réclame la somme d’1 150 000FCFA qu’elle aurait versée dans le cadre de ladite tontine. Cependant la mise en cause n’a pas remboursé cet argent. Le pasteur a déclaré au Tribunal être non coupable. Le quotidien raconte que le 11 août dernier, jour où Andela Anastasie Zogo au TPI a dit être ne pas être coupable des faits qu’on lui reproche, il y a eu des murmures dans la salle d’audience.

Toutefois il faut savoir que les faits qui sont actuellement examinés par le TPI d’Ekounou remontent à l’année 2015. Andela Anastasie Zogo qui est aussi commerçante a mis sur pied une tontine. Celle-ci a eu un nombre total de 115 adhérents. La plaignante cotisait chaque semaine la somme de 5000 FCFA. Et elle avait mis deux noms, ce qui ramenait sa cotisation hebdomadaire à 10000 FCFA. Lorsqu’elle devait donc bénéficier de ladite cotisation, la présidente qui est le pasteur lui aurait fait savoir que cela n’est pas possible. Parce que les autres membres ont eu des problèmes et se retrouvent en prison. Prenant la parole au Tribunal, la plaignante a déclaré «Monsieur le président deux années sont passées et je n’ai toujours rien perçu de ma cotisation. Je lui ai fait aveuglement confiance».

Après donc avoir écouté les deux parties, le Tribunal a décidé de renvoyer cette affaire au 8 septembre 2017 et à la demande du Ministère public. La raison étant que d’autres pièces du dossier doivent être produites.