Actualités of Thursday, 4 May 2017

Source: cameroun-info.net

Un pasteur traduit en justice pour filouterie de loyer

Un pasteur d’une église de réveil traduit en justice pour filouterie de loyer Un pasteur d’une église de réveil traduit en justice pour filouterie de loyer

Il lui est réclamé 2,350 millions FCFA, équivalent des frais de location d’environ trois ans.

Le mardi 25 avril 2017, le Tribunal de Première Instance (TPI) a statué sur une affaire opposant M. Ngouffo, le bailleur à l’un de ses locataires, pasteur dans une église dite de réveil. Le plaignant lui réclame 2,350 millions FCFA, équivalent à trois ans d’arriéré de loyer, indique l’hebdomadaire Kalara du mardi 2 mai 2017.

Dans sa version des faits, M. Ngouffo raconte qu’en 2012, il a cédé une de ses maisons situées au quartier Omnisports à Yaoundé, à l’accusé. La contrepartie mensuelle était de 50 000 FCFA. C’est en 2013 que les problèmes commencent. Et pour cause, après avoir concédé un arriéré à son locataire, ce dernier lui a promis se rattraper le mois d’après. Une promesse non honorée à laquelle viendront se greffer d’autres impayés de loyer.

Décidé à obtenir son argent, le propriétaire viendra u domicile de son locataire pour exiger que lui soit versé son dû. Grande est sa surprise de constater que le lieu d’habitation a été transformé en lieu de culte. « C’était un dimanche. J’étais décidé à percevoir mes loyers. A quelques mètres de son domicile, j’ai été étonné d’entendre des chants de louanges. En me rapprocahnt, j’ai constaté M.Bekono avait transformé l’appartement en une église à la tête de laquelle lui-même était pasteur », raconte la victime.

L’accusé, pour sa part, affirme n’avoir jamais manqué de vers un loyer à son bailleur. D’après lui, ce dernier est sous l’emprise d’un démon. « Je les ai dépassé mystiquement et ils m’attaquent physiquement maintenant. Les reçus qu’ils vous montrent sont des faux. Il les a fabriqués », martèle-t-il.

Outre le versement intégral des arriérés de loyer accumulés par l’accusé, M.Ngoufo, le propriétaire, souhaite que lui soient restituées les clés de sa maison. L’affaire a été renvoyée au 2 mai prochain.