Le personnel de la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS) a formulé des revendications à la présidente du Conseil d'administration, aux membres et au directeur général avec ampliation au président de la république du Cameroun.

Ces revendications sont, comme paraphrasé par le lanceur d’alertes Boris Bertolt : « 1- le respect des conventions 87 et 98 de l'OIT (les travailleurs sont libres d'adhérer au syndicat qui leur plaît).

2- la signature définitive de la convention des organismes de sécurité sociale dont les travaux sont terminés (au moment de la signature de cette convention, le DG de la CNPS avait boudé les travaux et intimé l'ordre à ses représentants de ne pas signer cette convention collective laissant la CNPS dans un vide juridique. À ce jour et depuis son arrivée à la CNPS, il n'y a pas de grille salariale. Le DG refuse de payer les droits liés à la convention collective. Il n'a pas le droit d'augmenter les salaires (la loi ne l'autorise pas).

3- les travailleurs de la CNPS réclament l'application de la convention collective des banques et établissements financiers dans laquelle la CNPS se trouve en ce moment. Les travailleurs de la CNPS réclament les paiements de leurs droits depuis 2012 (le non-paiement de la convention collective est un détournement).

4- l'application et le paiement des frais de transport applicables depuis juillet 2020 et qui s'élèvent à 50 000 francs CFA.

5- le reclassement au choix des travailleurs conformément aux textes.

6- le paiement du 13ème mois comme les textes le stipulent.

7- les travailleurs de la CNPS qui ont souscrit à l'assurance de la retraite complémentaire avec Sunu Assurance demandent de mettre un terme car la CNPS depuis 2012 ne reverse plus sa cote part. Cette convention signée est devenue obsolète.

8- les décompteurs de prestation de niveau 1, 2 et 3 réclament le paiement de leurs droits. Jusqu'à ce jour le DG de la CNPS n'a rien payé.

10- les travailleurs licenciés par erreur de la CNPS doivent être rétablis dans leurs droits ».