Une dénonciation est faite sur la place publique. Les personnes concernées sont les étudiants. À l’université de Douala, le mal semble atteindre son paroxysme. Le journaliste Boris Bertolt décrit la situation dans un post sur les réseaux sociaux.

Nouvelle arnaque des étudiants à l’université de Douala. Décidément à Douala, les stratégies d’extorsion se développent plus rapidement que l’intelligence artificielle.

En effet, il est désormais exigé à chaque étudiant qui veut soutenir à l’Essec de Douala de payer une somme de 15 000 francs CFA. Entre temps aucune note du directeur ou du recteur ne sort. Mais au moment de soutenir les étudiants qui ne paient pas, le président de l’Association des étudiants (AE) et son équipe se voient refuser la salle en connivence avec certains professeurs.

Aucune facture de la banque UBA n’est donnée. Le service pour les 15 000 francs CFA donné est médiocre. Les salles sont sales et pas aménagées.

Il faut savoir que 15 000 francs CFA, c’est 30 % de la pension universitaire, juste pour une soutenance qui fait une heure au trop. En ces temps si difficiles, beaucoup sont inquiets de ne pas pouvoir soutenir fautes de moyens.

Il faut noter qu’imprimer les supports et se préparer pour la soutenance est un coût à ne pas négliger : entre 30 et 35 000 francs CFA. Or aucune note du recteur Magloire Ondoua n’autorise ce vol public des étudiants déjà fortement paupérisés.

C’est une nouvelle situation qui fait redire à la population que le Cameroun est un pays à part. Maintenant que la dénonciation est faite, on verra comme les auteurs du désordre seront interpellés.