Le policier soupçonné de complicité avec des combattants de la secte Boko Haram a finalement rendu l’âme ce mardi 7 Juillet 2015 dans sa prison à Yaoundé.
Selon des sources proches de sa famille à Mora, le gardien de la paix principal Alhadji Ibrahim serait mort d’une insuffisance rénale car bien avant son arrestation il se rendait à Garoua au moins une fois par mois pour des consultations au centre hémodialyse de Garoua.
Alhadji Ibrahim avait été mis aux arrêts le 28 Novembre 2014 dans un garage à Mora par des éléments du Bataillon d’Intervention Rapide (Bir). Le policier et son complice (le fils du député du Mayo Sava) avaient été conduits immédiatement après leur interpellation à Maroua d’où ils avaient embarqué dans un avion militaire à l’aéroport international de Maroua-Salak à destination de Yaoundé où ils ont été gardés pour exploitation dans les locaux de la direction générale de la Recherche extérieure (Dgre).
De lourds soupçons pesaient en effet sur le policier quant à ses rapports avec la secte islamiste Boko Haram. Selon les premiers éléments de l’enquête, le défunt policier devait être en train d’aider les adeptes de la secte à vendre les véhicules arrachés au Nigeria comme au Cameroun.