• Il s'agit d'un réseau qui s'enrichit sur le dos des policiers
• Ces derniers font des prestation rémunérées mais les frais de prestations sont récupérées par un groupe de personnes
• Ces derniers se partagent les frais grâce à des contrats non déclarés
D'après des révélations faites par le journaliste politique Boris Bertolt, la combine de la réseau qui les utilise pour s'enrichir sur leur dos a été découverte par des policiers du GMI N°8 de la police à Ebolowa.
"Les policiers en service au GMI n°8 ont de la peine à contenir leur malaise depuis quelques temps. Ils sont en effet démotivés depuis qu’ils ont découvert qu’ils ne sont rien moins que des esclaves dont les efforts sont destinés à nourrir leur maître CPP BIAKOLO AKOA Michel et son cercle d’amis. En effet, depuis sa nomination à la tête de cette unité de police il y’a moins d’un an, ce monsieur a transformé le GMI N°8 qui a vocation à constituer une réserve opérationnelle de la Police en une société de gardiennage. Il a ainsi passé moult contrats informels avec des banques, des usines, des hôtels, des hôpitaux et même des individus auprès desquels il déploie 24h/24 des policiers en arme vidant par le fait même sa réserve. Aujourd’hui vous passez au GMI n°8 vous aurez de la peine à trouver 04 personnes au poste", écrit Boris Bertolt.
"Les services payés à la Sûreté nationale obéissent à un texte qui en définit les contours. Au mépris dudit texte, le CPP BIAKOLO a pris sur lui de faire couvrir plusieurs structures contre de l’argent à l’insu de sa hiérarchie pour se faire mensuellement une fortune évaluée à de dizaines de millions. Mal lui en a pris cette fois ci lorsqu’au moment de virer les 3.469.948 (trois millions quatre cent soixante-neuf mille neuf cent quarante-huit) francs issus de la garde d’une seule usine parmi tant d’autres à l’UBA afin qu’ils soient redistribués à son cercle d’amis, l’ordre de virement a fuité pour se retrouver entre les mains de ses éléments. Il en ressort que sur la base des critères qui lui sont propres, le chef d’unité a choisi de partager cet argent avec quelques cadres, son secrétariat et une infime partie du personnel au détriment de ceux qui chaque jour exposent leurs vies en assurant la garde à ces différents postes. Depuis la découverte du pot aux roses, le climat est tendu au GMI d’Ebolowa et nul ne saurait prévoir pour les prochains jours la réaction des laissés pour compte", ajoute le journaliste.
Boris Bertolt n'est pas à sa première publication d'informations et documents sensibles censés être confidentiels. Le journaliste qui est devenu lanceur d'alertes a déjà révélé plusieurs scandales qui ont secoué aussi bien l'univers des acteurs politiques au Cameroun et aussi le secteur de la sécurité.