Actualités of Wednesday, 9 August 2017

Source: camer24.de

Un réseau de vol de bacs à ordures démantelé à Douala

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Selon les premières données des recherches, il s’agit d’une entreprise basée à Bonabéri, appartenant à un opérateur économique de nationalité chinoise. Un joli coup de filet vient d’être réalisé par les éléments de la police. Ils ont réussi à démanteler un vaste réseau spécialisé dans le de vol de bacs à ordures à Douala.

Une enquête a été ouverte pour mettre ce gang de voleurs de bacs hors d’état de nuire, apprend-on. Selon les premières données de recherches, il s’agit d’une entreprise basée à Bonabéri, appartenant à un opérateur économique de nationalité chinoise, impliquée dans le recel des bacs à ordures appartenant à la société Hygiène et salubrité du Cameroun (Hysacam). La bande en question, composée de plusieurs individus étaient rompus à la tâche.

Le service chargé de la communication d’Hysacam, raconte qu’ils dérobent des récipients de collecte qu’ils vont ensuite livrer à l’opérateur économique sus-évoqué qui les transforme en matière première secondaire destinée à l’exportation. La destruction ou le vol de bacs met à mal les efforts qu’Hysacam et les municipalitésfont pour maintenir un niveau et une qualité de propreté pertinents dans les villes.

A titre d’exemple, « sur les 2000 bacs déployés depuis janvier 2017, 300 ont été dérobés à Yaoundé, et plus de 400 à Douala ». Notamment ceux ayant une contenance comprise entre 120 litres et 360 litres. La conséquence de cet acte est que Douala et Yaoundé, deux des principales villes concernées, affichent des tas d’immondices un peu partout. Surtout que les usagers, ne sachant plus où déverser leurs déchets, lesjettent à même le sol. Il y a aussi le manque à gagner financier. Les bacs à ordures en plastiques ne se fabriquent passur place, mais sont importés.

« Un bac à ordure en plastique peut coûter dans les 150 000 FCFA ; les conséquences sont tant sur le plan de la propreté que sur le plan économique. Ce qui fait des pertes estimées à 105 millions de FCFA enregistrées, à la suite du vol des bacs à Douala et Yaoundé », estime un cadre à la direction générale d’Hysacam. Refusant de rester sans rien faire, le président directeur général, Michel Ngapanoun avait annoncé qu’il engagerait des poursuites judiciaires contre tous ceux qui se rendraient coupables de destruction ou de vol des bacs à ordures.


D’où la plainte qui a été déposée au commissariat Central N°2 le 28 juin 2017. « Les bacs à ordures quisont déployés dans nos villes pour assurer la propreté, se retrouvent indument dans des domiciles privés », regrettait l’intéressé dans un communiqué publié le 29 septembre 2016 sur le site internet de l’entreprise.

En tout état de cause, la société est bien décidée à remplir sa mission.Elle avait lancé une campagne de sensibilisation en partenariat avec la Communauté urbaine de Douala (CUD) afin d’interpeller les habitants à devoir maintenir ces bacs à ordures à leur place.

Et dénoncer toute personne en possession. Faute de quoi, « il se réserve le droit de saisir les juridictions compétentes pour poursuivre devant lestribunaux tous ceux qui se seront rendus coupables de ces comportements inciviques », avertissait Michel Ngapanoun.

De même, après avoir étendu ses activités à Bamenda grâce à la signature d’un contrat de cinq ans avec la Communauté urbaine de la localité, la société d’Hygiène annonce l’acquisition imminente de 215 camions et d’une vingtaine d’engins lourds.

L’achat des voitures vise à améliorer les conditions de travail des 5 000 employés que compte l’entreprise, alors que les engins lourds sont destinés au traitement et la valorisation des déchets ménagers.