Actualités of Friday, 17 March 2017

Source: cameroon.info.net

Un retraité de l’armée française bloqué à Yaoundé

Un projet de garage divise l'ancien mécanicien de l’armée française et un camerounais Un projet de garage divise l'ancien mécanicien de l’armée française et un camerounais

Le français accuse le camerounais de lui avoir extorqué la somme de 90 millions de FCFA. Il dit ne pas bénéficier du soutien de l'Ambassade de France dans cette affaire qui est devant les juridictions camerounaises.
C’est depuis quatre ans que Bruno Stéphane ancien mécanicien de l’armée française est en justice avec le dénommé Timothée Bodo un français d’origine camerounaise.

L’objet de leur conflit est un projet de garage porté par le français d’origine camerounaise. Ledit projet devait alors être implanté au Cameroun dans la ville de Yaoundé, Région du Centre. Le quotidien Le Jour qui rapporte cette affaire dans son édition du 16 mars 2017, indique que le Bruno Stéphane est arrivé au Cameroun sur invitation du franco-camerounais. Ce dernier écrit-il avait été «séduit par le Curriculum vitae» du mécanicien. Le Curriculum vitae, il avait découvert sur internet.

Après donc la signature du contrat Bruno Stéphane dit qu'il a fait venir de France un matériel de garage dont la valeur s’estime à 90 millions de FCFA. Il était question que ce matériel soit acheté par Timothée Bodo. «J’étais salarié et il ne me payait pas. Mon déménagement était sur le bateau et je n’avais pas autre choix que d’attendre. Au bout de neuf mois, j’ai perdu la raison et je l’ai insulté dans son bureau. Nous sommes arrivés à une rupture de contrat de façon orale. Il a ensuite essayé de m’expulser du Cameroun. Il m’a fait passer pour un terroriste parce que j’ai fait 30 ans dans l’armée française. Il a bloqué mes comptes à la banque et il a fait agresser ma femme», raconte Bruno Stéphane.

Timothée Bodo de son côté déclare «les 90 millions que ce monsieur revendique représente quoi ? Une prestation avec bon de commande non payé ? Ou une convention non réglée ? Ou une convention de partenariat ? J’ai déjà été assez malmené par ce monsieur qui m’a traité d’enfant enculé et de nègre». Bruno Stéphane indique qu’aujourd’hui certains de ses proches n’arrivent plus à retourner en France. Il accuse par ailleurs le franco-camerounais de trafic d’influence et dit n’avoir aucun soutien de l’Ambassade de France.