Actualités of Wednesday, 8 December 2021

Source: www.camerounweb.com

Un soldat de la garde présidentielle jugé par le Tribunal militaire

Le soldat en train de menacer le jeune Le soldat en train de menacer le jeune

• Le soldat Zogo Foé Dimitri avait menacé un jeune camerounais avec un couteau

• Les faits se sont déroulés à Kribi en juillet dernier à Kribi

• Le soldat de la garde présidentielle a été convoqué par le Tribunal militaire



La victime du soldat Zogo Dimitri avait déposé une plainte il y a quelques mois. La plainte, 5 mois après, a accouché d'une convocation de ce dernier. Il sera devant le Tribunal de 10 décembre prochain.

"L’élément de la garde présidentielle avait sorti un couteau à l’agence Transcam à Kribi contre un employé qui lui demandait de respecter le rang pour l’achat d’un billet. Il s’appelait Zogo Foe Albert Dimitri. Le jeune qu’il avait brutalisé, Essila Armel Cyrille avait déposé une plainte le 7 juillet au parquet de kribi. Le jeune Essila avait été renvoyé de son travail Le 28 juin 2021 par le DG de Socoop Transcam Voyages Plus. Après enquête, Zogo Foe Albert Dimitri a été retiré de la garde présidentielle et reversé dans la marine nationale. Son procès s’est également ouvert au tribunal militaire", informe une source.

Censés être des soldats d'élites, bien entrainés et respectueux de l'éthique de leur métier, certains soldats de la garde présidentielle peuvent s'illustre de la plus négative des manières. L'on se rappelle qu'en mai dernier, un soldat de la garde présidentielle arrêté pour braquage.

Une alerte publiée par le journaliste Boris Bertolt sur sa page Facebook en mai 2021 indiquait que le militaire appartenant au corps de la garde présidentielle a essayé de braquer une camerounaise qui transportait une somme de 500 000 CFA.

"Ce monsieur s’appelle Tanga Lemana Yannick Rodrigue. C’est un militaire en service à la garde présidentielle qui a été arrêté après avoir arraché le sac d’une femme dans lequel se trouvait près de 500 milles Fcfa à borne fontaine Émana à Yaoundé', écrit le journaliste en exile en France depuis plusieurs années.

Le lanceur d'alertes qui a reçu l'information de ses sources au sein de la police, affirme que le militaire "a été tabassé par les populations et a eu la vie sauve grâce à l’intervention de la police".

"Il a été par la suite placé en détention militaire", ajoute-t-il dans sa publication.