L’on a encore en mémoire, les images tristes des inondations de Makèpè Missokè montrées en mondovision sur les chaines de télévisions privées, projetant ainsi à l’infini, des clichés d’un pays qui se veut émergent à l’horizon 2035. En effet, les catastrophes naturelles ainsi que les éboulements des immeubles sont devenus le quotidien des citadins de la ville de Douala.

Ceci, à l’indifférence et à l’impuissance de la Communauté urbaine, sans doute préoccupée par autre chose que le bien-être de la population. Cependant, le rôle de la science étant de résoudre tous les problèmes qui se posent à l’homme, la société savante Cheikh Anta Diop à travers son concept Douala-futuris s’est penchée sur cette réalité.

Partant du postulat selon lequel la phénoménologie de l’urbanisation constitue l’une des grandes peurs du 21ème siècle au Cameroun et que le profil urbain de la ville de Douala est fortement caractérisé par une occupation du sol qui précède la planification urbaine, mais surtout, que la crise de logement est vectrice du phénomène d’anthropisation des zones non constructibles comme des marécages, des lits de cours d’eau et de l’emprise ferroviaire dont la conséquence immédiate concerne les inondations et autre catastrophes bien connues, le tout premier symposium baptisé Douala-futuris 1 qu’organise la société savante Cheikh Anta Diop de la faculté des lettres et sciences humaines de l’Université de Douala entend lutter pour l’émergence urbaine de cette ville sujette à une forte attractivité démographique qui favorise un désordre et une insécurité urbain.

Placé sous le haut parrainage des ministres du Développement urbain et de l’habitat de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’innovation ainsi que du Délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala, Douala-futuris 1 est un concept nouveau qui ambitionne contribuer par la science à l’émergence urbaine des viles du Cameroun et pourtant celle de Douala.

Il porte sur un objet de réflexion transversale, notamment : l’émergence urbaine, qui permettra l’identification et une meilleure construction des thématiques plus ciblées pour les prochaines échanges contributifs au développement de la ville.