Actualités of Friday, 29 April 2022

Source: www.camerounweb.com

Une Camerounaise élue présidente de la CCJA de l’OHADA ; la première de l’histoire

La camerounaise excelle à l’étranger La camerounaise excelle à l’étranger


• La camerounaise excelle à l’étranger

• Il s’agit de Esther Ngo Moutngui

• Elle vient d’être élue présidente de la CCJA de l’OHADA


Une nouvelle corde vient de s’ajouter à l’arc de la camerounaise Esther Ngo Moutngui, épouse Ikoue. Ele vient d’être élue présidente de la Cour commune de justice et d’arbitrage (CCJA) de l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires (OHADA), et ce, au terme de l’assemblée générale élective de cette cour tenue la semaine dernière à Niamey au Niger.

Esther Ngo Moutngui était élue juge depuis 2017 à la CCJA et aujourd’hui, elle en est la présidente. Elle a été élue à ce poste pour un mandat de 7 ans non renouvelable.

Ses missions à la tête de cet organe sont grandes. Elle devra trancher avec collégialité tout litige relevant de la juridiction de l’OHADA, rendre un avis consultatif à la demande de tout Etat-partie, du Conseil des ministres ou d’une juridiction nationale saisie d’un litige relatif à l’OHADA.

Esther Ngo Moutngui a totalisé trente-six ans de formation et de pratique qui l’a conduit à cette élection dont elle est la première camerounaise élue par le Conseil des ministres des 17 pays membres de l’OHADA.

Esther Moutngui Ikoue a participé à l’élaboration de diverses normes supranationales (Conventions des Nations Unies) et a rédigé plusieurs contributions dont des rapports alternatifs du Cameroun au DESC.

Esther a été le premier avocat général près la cour d’appel hors classe du Littoral jusqu’à son élection à la CCJA. Précédemment, elle a travaillé comme substitut du procureur de la république à Bafoussam et à Mbalmayo, puis comme attachée près la Cour d’appel du Littoral et substitut du procureur de la république près les tribunaux de première et grande instance de Douala et du Wouri.

Les fonctions de chef de service de l’exécution des peines, puis de sous-directeur de la législation pénale et enfin sous-directeur des droits de l’homme au ministère de la Justice lui ont donné d’apprécier l’impact de la sanction sur le justiciable et la société, mais aussi la nécessité de promouvoir une justice de développement pour son pays et pour l’Afrique.

Rappelons que sa candidature a été proposé par le Cameroun.