Les gendarmes franchissent la ligne jaune depuis un moment maintenant dans le pays. Sans aucune crainte pour la loi ou les textes en vigueur, ni de respect pour la dignité humaine, certains des corps habillés se laissent aller à la violation des principes censés pourtant régir leur métier, celui de protéger les habitants au péril de leur vie. Le mal atteint son paroxysme au grand dam des victimes.

Malgré les nombreuses dénonciations des citoyens et toutes les sensibilisations qui sont faites pour enrayer le mauvais traitement et l’abus de pouvoir dont font preuve les éléments de la gendarmerie, le phénomène persiste toujours. Les dénonciations ne manquent donc pas.

Un citoyen a écrit à N’zui Manto : « Tonton N’zui, tu te portes bien j’espère. S’il te plaît, je souhaite que tu montres aux yeux de nos dirigeants comment les gendarmes de Douala traitent les populations. Entre raquettes, interpellations sans mandat ni raisons valables, abus d’autorité et violence sur les citoyens ».

Le dénonciateur fait voir que « voici mon ami qui sortait de la pharmacie. À peine descendu de la moto que la Toyota en image gare devant. Un gendarme et un indic descendent et disent suis-nous ».

C’est alors que « mon ami demande la raison ou le motif pour qu’il les suivent. Les éléments ont commencé à le frapper. Mais mon ami a résisté et a demandé qu’il soit conduit au commissariat de Bonamoussadi vu que la scène s’est déroulée non loin de là », termine-t-il.

La vidéo publiée par le lanceur d’alerte. Elle est irritante et montre à quel point les gendarmes exagèrent. Les images ont visiblement été prises par l’ami qui raconte ce qui est arrivé à son second. Tout se passait sous ses yeux, devant lui, sans qu’il ne puisse rien faire pour l’aider.