Les Camerounais du nord-ouest en zone anglophone sont désormais tenus de faire connaître par avance aux autorités les raisons de leur voyage.
Dans un communiqué signé par Nche Gilbert Ngong, délégué régional des transports pour le Nord-Ouest, il est expliqué que "tout voyageur qui quitte la région du nord-ouest est tenu de communiquer aux autorités, les raisons du déplacement, le nom de la personne chez qui il se rend".
Sinon, "le voyage sera annulé", a avertit le délégué régional des transports.
"C’est l’apartheid", a écrit un lanceur d’alerte camerounais. Les réactions les plus vives sont enregistrées sur les réseaux sociaux.
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Cette nouvelle restriction sur les voyages au départ et à l’arrivée du nord-ouest, intervient après que, le gouverneur de cette région Adolphe Lele Lafrique a révélé le 14 septembre "que des armes à feu, des munitions, de la drogue, les engins explosifs artisanaux" ont été découverts aux différents check points entre les mains "certaines personnes qui s’empressaient à quitter le Nord-Ouest vers d’autres régions du Cameroun".
Un nouveau couvre-feu est en vigueur de 18h à 6h du matin depuis le 10 septembre dernier. Les mouvements des personnes et des biens sont strictement interdits et la circulation des moto-taxis suspendue. Tous les débits de boisson, les snack-bars et les boîtes de nuit doivent rester fermés dans le même intervalle de temps.