Actualités Régionales of Wednesday, 7 October 2015

Source: Le Jour

Une autre conférence de Bikoko interdite à Yaoundé 4

Photo d'archive utilisée juste à titre d`illustration Photo d'archive utilisée juste à titre d`illustration

Le sous-préfet s’est opposé à la rencontre avec les médias au motif qu’elle n’avait pas été déclarée. Jean Marc Bikoko continue de subir des « représailles » des autorités administratives de Yaoundé.

Jeudi dernier dans l’après- midi, le siège de Dynamique citoyenne, en face du lycée d’Anguissa a reçu la visite des forces de l’ordre. Selon les témoignages, les policiers sont venus interdire, sur ordre du sous –préfet de Yaoundé 4ème, la tenue de la conférence de presse que le point focal de Dynamique citoyenne s’apprêtait à donner.

Cette conférence de presse a été précédée d’une réunion qui avait regroupé ce jeudi les responsables de Dynamique citoyenne toujours à son siège. Le syndicaliste Jean Marc Bikoko voulait s’entretenir avec les journalistes sur son concept « Tournons la page », dont le lancement a été interdit le 15 septembre dernier par le sous-préfet de Yaoundé 2ème.

Jean Marc Bikoko explique que le sous-préfet de Yaoundé lui reproche de n’avoir pas déclaré la tenue de sa conférence de presse. «A mon tour je lui ai posé la question suivante ‘’ lorsque vous organisez une réunion dans votre souspréfecture, vous la déclarez auprès de qui ?’’

En l’espace de d’un mois, c’est la deuxième fois que les policiers font irruption au siège de Dynamique citoyenne. Le 16 septembre dernier, les éléments du commissariat de sécurité publique de Nkolndongo sont allés interpeller certains membres de Dynamique citoyenne.

C’était au lendemain des évènements survenus au palais des sports de Yaoundé, dans le cadre de la célébration de la journée internationale de la démocratie. En rappel, c’est le même jour que Jean Marc Bikoko, ses deux enfants et quatre autres membres de Dynamique citoyenne ont été interpellés, puis placés en garde à vue administrative par le gouverneur de la région du Centre avant d’être libérés huit jours après.

Cette nouvelle interdiction survient alors que le point focal de Dynamique citoyenne doit comparaitre le 28 octobre prochain au tribunal de première instance de Yaoundé, Centre administratif, pour manifestation et illégale et rébellion envers les autorités.