Il s’agit à en croire nos sources, de la brigade de gendarmerie de Penda Mboko, arrondissement de Mbanga, département du Moungo, dont une partie a été réduite en cendres hier dimanche 1er juillet 2018, par la branche armée des séparatistes de l’Etat fantôme d’Ambazonie.
Hier dimanche à quatre heures du matin, avons-nous appris, les combattants « ambazoniens », ont mis le feu sur la brigade de gendarmerie de Penda Mboko, dans la région du Littoral. A en croire un gendarme de garde cette nuit-là, les rebelles sécessionnistes anglophones, cherchaient visiblement à tuer le commandant de brigade. Une hypothèse qu’il explique par le bureau du commandant qu’ont ciblé les combattants, ainsi qu’un local situé à proximité.
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Heureusement, nous confie une source sécuritaire, le sous-officier supérieur ne se trouvait pas à la brigade de gendarmerie au moment de l’acte criminel des séparatistes. Toutefois, l’on ignore encore le sort des personnes en garde à vue au moment de l’incendie, et dont la pièce a été réduite en cendres.
Avec ces attaques qui se comptent de plus en plus régulièrement dans la région du Littoral, notamment à Mbanga, une ville proche de la région du Sud- Ouest, il est clair et évident que la région du Littoral voisine, n’est plus épargnée par les violences meurtrières des séparatistes anglophones, comme l’est déjà aussi la région de l’Ouest récemment attaquée par les rebelles « ambazoniens » venus de Bamenda.
Vigilance, vigilance ! La violence meurtrière des séparatistes anglophones semble de plus avoir de territoire consacré. Et le Cameroun avance lentement mais sûrement vers le chaos. Il est bien que cela soit dit aujourd’hui sans complaisance ni langue de bois. Il est temps !