" Mme, une chose est certaine, VALSERO , n' a pas droit à la parole. La hiérarchie nous demande de stopper tout et Valsero doit aller faire sa conférence dans sa chambre, et même les interviews"
D'uneViolationManifeste Voilà comment un colonel de l'armée camerounaise et 47 militaires armés ont stoppé une conférence de presse qui devait se tenir à l'Institut Français du Cameroun (Ifc) à Douala, en prélude au concert " Engagement citoyen, inscription sur les listes et campagne vih en milieu scolaire " (Source: Mathieu Mathieu Youbi)
Valsero a fini par être exfiltré, le public et les journalistes dispersés.
Nous condamnons d'autant plus cette forme sauvage d'intimidation d'un artiste engagé, qu'elle s'accompagne ici d'une violation manifeste et assumée de la liberté d'expression dans le cadre d'une campagne de sensibilisation contre le Sida organisée par un centre culturel rattaché au Ministère français des Affaires Étrangères et du Développement International.
La répression aveugle du régime de Yaoundé n'a visiblement plus aucune limite et peut s'exercer y compris dans des espaces dédiés à la culture et placés sous la tutelle de la diplomatie française. Il appartient désormais aux partenaires extérieurs du Cameroun, dont la France, et à l'immense communauté internationale d’oeuvrer activement afin d'y mettre enfin un terme.
Le Comité de Libération des Prisonniers Politiques (CL2P)