L’Université de Douala a signé une convention avec le Crédit Foncier du Cameroun (CFC), le 8 juin 2016, dans le but de faciliter l’accès au logement à son personnel. Ce dernier pourra avoir accès à un crédit de logement à des conditions préférentielles, avec un taux inférieur à celui accordé au citoyen lambda.

L’accord paraphé par le Recteur de l’Université de Douala, le Pr François Xavier Etoa, et le Directeur Général de l’établissement de crédit, Jean-Paul Missi, garanti aux enseignants et aux personnels d’appui un accompagnement et la facilitation dans tout le processus d’obtention du crédit et de construction du logement, précise Cameroon Tribune, le quotidien gouvernemental en kiosque vendredi 17 juin 2016.

Ladite convention est bâtie sur 15 articles portant entre autres sur la définition des conditions d’octroi de crédit par le Crédit Foncier du Cameroun aux personnels de l'Université de Douala, ainsi que les obligations réciproques des 2 parties, les modalités d’application du protocole et les caractéristiques du prêt, objet du protocole, les personnes éligibles au financement, la nature et la détermination des prêts, le taux d’intérêt, le différé, la durée, l’apport personnel et les conditions de mise en place.

Ce partenariat est primordial, de l’avis du Pr Etoa: «En tant qu’enseignant, je vois la difficulté qu’il y a quand on s’approche de la fin de sa vie professionnelle. Si on n’a pas un toit, un toit à soi, il y a une sérénité qu’on n’a pas et je pense que c’était bon de voir dans quelle mesure rassurer toutes les composantes de l’université sur cet aspect-là», a-t-il confié au journal.

À propos du produit dont vont bénéficier les employés de l’université, le Directeur Général du CFC indique qu’«il s’agit de ce qu’on appelle le foncier classique, c’est-à-dire des prêts destinés à financer des résidences personnelles. Pouvoir disposer d’un toit qui leur soit propre est une préoccupation constante des personnels d’entreprises. C’est dans ce sens que nous offrons en particulier un produit qui a l’avantage d’être encadré par un protocole qui permet de sécuriser la transaction avec des garde-fous au niveau des deux institutions».

Ce projet social est l’occasion pour le Pr François Xavier Etoa de rappeler quelques autres actions dans ce sens, cette fois-ci à l’endroit des étudiants. «Entre autres, il y a ainsi un contrat en cours de finalisation entre l’université et la société de transport urbain basée à Douala, la SOCATUR, afin d’assurer la navette entre les campus I et II et faciliter la mobilité des apprenants. Les autorités de l’institution espèrent mettre en route pour l’année académique prochaine le Work Study Program, un concept international, qui permet en gros d’offrir des emplois aux étudiants au sein de l’université», indique Cameroon Tribune.