Actualités of Saturday, 7 May 2016

Source: cameroon-info.net

Une dizaine d’hôpitaux seront construits d’ici 2018

André Mama Fouda, ministre de la Santé publique André Mama Fouda, ministre de la Santé publique

Deux de ces hôpitaux seront financés par la Corée et le Japon et les huit autres par les fonds publics issus du Plan d’urgence triennal pour l’accélération de la croissance du Cameroun.

Vendredi 6 mai 2016, la Première Dame du Cameroun, Mme Chantal Biya, a procédé à l’inauguration du Centre Hospitalier de Recherches et d’Application en Chirurgie Endoscopique et Reproduction Humaine (CHRACERH).

Cette formation hospitalière, en plus de venir augmenter l’offre en soin de santé au Cameroun, vient surtout prolonger ce qui se faisait déjà au Centre de recherche et d’application en chirurgie endoscopique et reproduction humaine de Yaoundé, qui fonctionnait depuis 1998, à la Fondation Chantal Biya. À savoir: la gynécologie classique (chirurgie endoscopique); la chirurgie des cancers gynécologiques, en particulier les cancers du sein.

En plus, il sera mené au CHRACERH, la procréation médicalement assistée. Il s’agit sur ce dernier point de techniques de fécondation in vitro.

Sur le plan de l’enseignement et de la recherche, le CHRACERH a vocation à devenir la vitrine du savoir-faire camerounais dans le domaine de la chirurgie endoscopique, la fécondation in vitro et la sénologie (pathologies liées au sein). Le Centre abrite aussi trois parcours universitaires débouchant sur des diplômes reconnus par le ministère de l’Enseignement supérieur, et collabore avec de nombreux partenaires internationaux.

Lors de l’inauguration de ce nouveau Centre, le Ministre de la Santé publique, André Mama Fouda, a annoncé la construction d’une dizaine d’hôpitaux modernes «dans les deux prochaines années». Deux de ces hôpitaux seront financés par la Corée et le Japon et les huit autres par les fonds publics issus du Plan d’urgence triennal pour l’accélération de la croissance du Cameroun.

André Mama Fouda a également profité de l’occasion pour rappeler le parcours du Cameroun en matière d’infrastructures hospitalières publiques depuis l’accession du pays à l’indépendance. En 1960, a-t-il expliqué, le Cameroun comptait seulement deux hôpitaux centraux: l’hôpital Laquintinie de Douala, ouvert en 1931; et l’Hôpital Central de Yaoundé, ouvert en 1933.

Il a fallu attendre le début des années 80 pour voir l’ouverture du Centre Hospitalier et Universitaire (CHU) de Yaoundé en 1981; celle de l’Hôpital Général de Yaoundé en 1987 et l’Hôpital Général de Douala en 1988.

Dans le secteur public, le Cameroun compte aujourd’hui 2387 formations hospitalières: 7 hôpitaux généraux (1ere catégorie), 8 hôpitaux centraux (2e catégorie), 14 hôpitaux régionaux (3e catégorie), 143 hôpitaux de district (4e catégorie), 234 centres médicaux d’arrondissement (5e catégorie) et 1981 centres de santé intégrée (6e catégorie).

À côté des hôpitaux gynéco-obstétriques de Yaoundé et Douala, il est prévu, «dans les trois prochaines années», la construction de formations hospitalières similaires dans trois autres villes du Cameroun: Bafoussam, Ebolowa et Garoua.