Actualités of Monday, 11 September 2017

Source: cameroon-info.net

Une employée de la CRTV poursuit son 'amant' pour un détournement de 4 millions

Le tribunal entend se prononcer sur cette affaire le 21 septembre prochain Le tribunal entend se prononcer sur cette affaire le 21 septembre prochain

Employée à la Cameroon Radio Television (CRTV) à Yaoundé, Mme Mangui était la première à passer devant la barre du Tribunal de Première Instance(TPI) de Yaoundé le 7 août dernier. Elle a entrepris une action en justice contre M. Ché, son ex-amant, pour la distraction de 3,6 millions de FCFA.

Dans son récit devant le juge, la plaignante déclare avoir remis cette somme à son partenaire, pour qu'il lui rapporte un véhicule lors du prochain voyage de celui-ci vers le Nigéria. Grande est sa surprise lorsqu'elle constate que ce dernier, spécialiste dans la vente de véhicules, ne lui livrera pas la voiture commandée. Et encore moins l'argent déboursé, ne lui sera pas rendu. Le pire est que M. Ché ne faisait plus signe de vie et son téléphone ne passait plus. Le mis en cause sera interpellé à Bamenda par les forces de sécurité et conduit à Yaoundé, où il sera mis sous mandat de dépôt à la prison centrale de Kodengui, peut-on lire dans l'hebdomadaire Kalara du lundi 11 septembre 2017.

Pour sa défense, M. Ché a expliqué d'un ton conciliant avoir voulu aider sa compagne à acheter une voiture de marque Rav4 au Nigéria, pays où il effectue régulièrement des voyages d'affaires. Sauf qu'à en croire ses propos, le retard accusé pour la livraison du véhicule ne relevait pas de la mauvaise foi de sa part. "Mon voyage au Nigéria a coincidé avec la période pendant laquelle la valeur du Naira est en hausse. Or la somme de 3,6 milions de FCFA que je détenais en ce moment-là est très insuffisante pour l'achat de la marque convoitée", a-t-il indiqué.

Au cours de ce procès, l'accusé dit avoir des preuves qu'il a avancé de l'argent pour l'achat dudit véhicule. Un argument qui ne va pas convaincre le représentant du ministère public, qui estime que les charges qui pèsent contre l'accusé sont établies, rapporte le journal. "Je doute de la pertinence des factures brandies ici dans la mesure où elles ne portent aucun cachet", scande le magistrat.