Dr. Madeleine Tchuinte (69 ans), ministre de la Recherche scientifique et de l’Innovation (MINRESI) a été admise membre d’honneur (et pour la première fois) de l’Académie des Sciences du Cameroun (ASC), en présence de la fine fleur de la communauté scientifique et intellectuelle camerounaise, des membres du gouvernement et du parlement…, le 14 avril 2016 à Yaoundé.

«Je peux vous dire qu’elle (Madeleine Tchuinte, Ndlr) fait partie des décideurs peu nombreux qui n’ont pas seulement une vue imaginaire ou théorique de ce qu’est une académie. Elle a pris la peine d’aller voir une académie, l’Académie Royale des Arts et Sciences de Hollande (KNAW).

A notre demande, la ministre a permis à son chef de cellule de la communication de prendre part en janvier 2012 au séminaire sur l’élaboration des stratégies de communication des Académies Africaines de Science à l’Institut de France à Paris (Académie des Sciences de France».

Ces propos du président de l’ASC, le professeur Samuel Domngang, au cours de la cérémonie qui avait pour cadre la salle de conférences du MINRESI, expriment les raisons ayant motivé l’admission de la pharmacienne de formation dans cette société savante.

Bien plus, en qualité de MINRESI depuis 2004, apprend-on, Mme Tchuinte interagit sans ménagement avec les différentes communautés pour que la science et la technologie aient un impact sur le développement du Cameroun.

Et la Pr. Rose Leke, première femme porteuse du Prix Kwame Nkrumah de la recherche en Afrique, de renchérir : «Madeleine Tchuinte est génitrice de nombreuses initiatives pour redynamiser le système national de la science, du chercheur et du résultat de la recherche au service du développement.» Notamment, l’élaboration des instruments de pilotage stratégique.

En effet, l’ASC créée en 1991 et composé aujourd’hui de 81 membres dont 10 femmes a, selon le Pr. Domngang, «pour objectif de capitaliser le gisement de ressources humaines et de connaissances utiles au développement et de regrouper cette richesse dans une structure d’excellence où les scientifiques de renommée internationale peuvent s’adjoindre librement d’autres scientifiques».