Les trois premiers bébés du Centre hospitalier de recherche appliquée en chirurgien endoscopique et reproduction humaine (Chracerh) de Yaoundé, sont nés.
Après 30 ans de quête, madame Mballa, 52 ans, ménopausée dont la grossesse a été obtenue par ICSI (insémination d’un ovule par micro injection d'un spermatozoïde) a donné naissance ce mardi à un enfant au Chracerh, du quartier Ngousso à Yaoundé.
À côté du couple Mballa, dames Aminou 32 ans et Essi 42 ans, ont également donné naissance à des beaux-petits bébés. Ces trois enfants, ont tous été conçus par la magie des dernières techniques médicales de pointe, pratiquées au Chracerh, inauguré le vendredi 06 mai 2016, en présence de Chantal Biya, l’épouse du chef de l’Etat.
Pas de « bébé pour tous »
Toutefois, interrogé par les journalistes du quotidien à capitaux publics, le professeur Jean Marie Kasia, directeur général du Chracerh, a précisé que La procréation médicalement assistée sera juridiquement encadrée dans l’institution qu’il dirige pour le respect de l’éthique et de la déontologie.
« Ici, ce sont les couples qui sont autorisés à accéder à ces techniques. Et j’entends précisément couples hétérogènes, c'est-à-dire composé d’un homme et d’une femme. Nous ne pratiquons pas « la grossesse pour tous ».
Nous sommes là pour les hommes et les femmes ayant un consentement commun. Nous ne recevrons pas deux femmes ou deux hommes en couple qui veulent un enfant : notre loi est suffisamment claire sur le sujet.
Par ailleurs, nous avons préparé un certain nombre de textes qui encadreront juridiquement l’activité. Ils seront soumis à l’Assemblée nationale », fait valoir le patron du Chracerh.