Actualités of Friday, 10 February 2017

Source: cameroon-info.net

Une filière de lettres modernes à Bamenda

Jacques Fame Ndongo, le ministre de l’Enseignement supérieur (MINESUP) Jacques Fame Ndongo, le ministre de l’Enseignement supérieur (MINESUP)

Dans l’arrêté y relatif, le ministre de l’Enseignement supérieur précise que le régime des études, des examens et des programmes d’enseignement de ce département est celui de son établissement de rattachement.

L’arrêté portant création du département de lettres modernes françaises à l’École normale supérieure de l’Université de Bamenda date du 8 février 2017. Signé par Jacques Fame Ndongo, le ministre de l’Enseignement supérieur (MINESUP), l’arrêté indique que le régime des études, des examens et des programmes d’enseignement de ce département est celui de son établissement de rattachement. Ce qui revient à dire que le régime des études, des examens autant que des programmes seront synchronisés selon les règlements de l’institution.

Dans son article 2, le MINESUP précise que ledit département «peut être subdivisé en autant d’unités et de laboratoire qu’il y a de spécialités dans la discipline, sur proposition du vice-chancellor, après avis du conseil de l’université».

Il faut souligner qu’avec la création de cet autre département, l’Ecole Normale Supérieure (ENS) de Bambili compte déjà 11 départements, et son tout premier où les enseignements sont dispensés à plein régime dans la langue de Molière. Toutefois l’article 3 de l’arrêté stipule qu’il «est soumis aux dispositions générales des lois et décrets qui régissent les établissements de l’Université de Bamenda».

Il est à rappeler que c’est deux décrets du Chef de l’État et une décision du MINESUP qui ont consacré en décembre 2010 la création de l’Université de Bamenda, huitième institution académique sous la tutelle de l’État.

À l’Université de Bamenda sont rattachées deux grandes écoles à savoir l’École Normale Supérieure de l’Enseignement Technique (ENSET) et l’École Normale Supérieure pour laquelle le répertoire des départements disponibles se plafonnait encore à dix entrées, notamment avec ceux de Biologie, de Chimie, de Mathématiques des Sciences économiques, et de Physique pour les disciplines scientifiques et les départements de spécificité littéraire à savoir, Géographie, Histoire, Géologie, Lettres modernes anglaises et le département des Lettres bilingues.

Pour d’aucuns, la création de ce département où la langue française sera mise en avant traduit la volonté de l’État de de poser les jalons d’un bilinguisme effectif au Cameroun.