Actualités of Thursday, 3 August 2023

Source: www.camerounweb.com

Une firme pharmaceutique indienne fermée pour avoir causé la mort de bébés au Cameroun

Les responsables de la firme ont reçu l'ordre d'arrêter la production Les responsables de la firme ont reçu l'ordre d'arrêter la production

Au total, 10 bébés sont morts au Cameroun, après que leurs parents aient utilisé les produits de Riemann Labs pour traiter des la toux chez leurs progénitures.

D'après la presse indienne, un contrôle plus stricte des protocoles de fabrication de produits pharmaceutiques. Car selon les autorités, les firmes pharmaceutiques dont les produits ont causé des morts à l'étranger, n'ont pas respecté les protocoles nécessaires pour la mise sur le marché de certains produits.

"L'Inde a constaté des violations liées aux pratiques de fabrication et de laboratoire chez le fabricant de médicaments Riemann Labs, dont le sirop contre la toux était lié à des décès d'enfants au Cameroun, a déclaré mercredi, un responsable de la santé du gouvernement. Les autorités indiennes ont intensifié la surveillance des fabricants de médicaments après que certains sirops contre la toux fabriqués dans le pays aient été liés à la mort de dizaines d'enfants à l'étranger", écrit le site khaleejtimes.com.

"Rajesh Bhatia, l'un des trois directeurs de Riemann Labs, a déclaré à Reuters qu'il n'était pas au courant de l'affaire. Riemann Labs est le quatrième fabricant indien de sirop contre la toux à arrêter la production après que les régulateurs ont constaté des défaillances", ajoute ce site.

En avril 2023, les autorités camerounaise alertaient déjà sur la dangerosité d'un médicament du nom de "Naturcold Sirop", généralement donné aux enfants contre la toux. Ce médicaments avait causé la mort de plusieurs bébés, auxquels les parents ont donné ce produit.

"Le délégué régional de la Santé Publique du Nord-ouest porte à la connaissance du public que 6 enfants de moins 5 ans sont décédés dans le District de santé de Fundong après avoir pris NaturCold sirop. Le produit serait déjà en circulation à Douala et Buea", écrivait l'autorité sanitaire.

Toujours, selon le délégué régional, ce médicament contient deux agents actifs qui présentent des risques pour la santé et qui seraient à l’origine de ces trois morts.