• Une grève s’annonce à l’université de Ngaoundere

• Un tract a été abondamment relayé au sein de l’université

• Il s’agit d’une œuvre du mouvement ‘On a trop Patienté’


Une vague de manifestations est annoncée à l’université de Ngaoundere. C’est une initiative du mouvement On a Trop Patienté (OTP). C’est une nouvelle vague de manifestation qui vient s’ajouter à la pléthore qui existe déjà.

Les grévistes de l’université de Ngaoundere ont mentionné 4 points à l’ordre de leurs réclamations. Ils exigent entre autres la démission du recteur Adamaouaphobe et celle du contrôleur financier corrompu de l’université de Ngaoundere.

Il y a quelques jours, plusieurs autres secteurs, à part les enseignants, annonçaient des grèves. C’est le cas des transporteurs qui ont annoncé l’entame d’une grève ce lundi 28 mars 2022.

Selon un document qui circule sur les réseaux sociaux, au moins 10 syndicats ont appelé à la grève dès demain lundi sur l’ensemble du territoire. « Enfin de casser notre grève pour demain lundi 28 mars 2022 sur l’étendue du territoire, certains présidents de syndicats envahissent depuis hier et à aujourd’hui les radios et télévisions pour intoxiquer la base syndicale »

Tout en restant toujours ouverts au dialogue avec le gouvernement, nous demandons aux taximen, aux travailleurs interurbains et camionneurs de rester vigilants et mobilisés pour la grève qui reste maintenue pour demain lundi 28 mars 2022 car, rien n’a été obtenu jusqu’alors », lit-on sur le communiqué radio presse qui circule sur les réseaux sociaux.

De nombreux motifs sont à l’origine du préavis de grève initié par les responsables des Syndicats nationaux du secteur des transports publics du Cameroun. Ils dénoncent ce qui les incite à une grève générale illimitée à savoir : « la rupture du dialogue social matérialisée par le silence complice du gouvernement camerounais ».

Aussi ces syndicats des transporteurs terrestres pointent-ils du doigt: La violation grave sur les fractionnements et les primes Cat.4A de l’Arrêté 00380/Minefi/Dce/A du 10 novembre 1994 fixant la prime des assurances du pool TPV au Cameroun, en dénonçant le passage de la prime d’assurance taxi à 66.000 Fcfa pour 3 mois sur le triangle national; La non application de la loi 2015/013 du 16 juillet 2015 instituant le fonds de garantie automobile au Cameroun (Fodac), selon l’article 600 du Code Cima; Le refus catégorique d’assurer les motos taxis (Cat.5B); Le refus catégorique d’assurer les véhicules du secteur périurbain et rural, reconnu d’utilité publique par l’Etat du Cameroun sous la licence S4.