L’Agence France recherche Nord&Sud Sida-HIV Hépatites (ANRS) et l’organisation UNITAID ont lancé, mercredi au Cameroun, une initiative auprès de 600 participants en vue d’améliorer les traitements contre le VIH et de les rendre accessibles en Afrique.
Dénommé «ANRS 12313-NAMSAL», le programme vise à réunir des données scientifiques sur les avantages potentiels de ce traitement à base de dolutégravir, en situation de ressources limitées en programme
Effectué dans trois hôpitaux du pays sur une période de 12 mois, le programme doit déterminer les avantages cliniques et économiques potentiels d’un schéma thérapeutique dans un milieu africain, représentatif des conditions du monde réel en situation de ressources limitées.
Il consistera ainsi à mettre à l’épreuve, localement, la dernière génération de traitements contre le VIH à travers un protocole déjà largement prescrit dans les pays du Nord mais pas encore disponible ni accessible dans la plupart des pays d’Afrique subsaharienne.
Bien que reconnaissant qu’il existe, actuellement au Cameroun et dans la plupart des pays africains, des personnes vivant avec le VIH recevant en traitement de première intention une combinaison antirétroviral, le consortium de partenaires affirme qu’«il existe de nouvelles alternatives plus robustes, c’est-à-dire présentant moins de risque d’apparition de résistance au traitement à long terme et/ou mieux tolérées et cela pour une efficacité identique, voire supérieure».
Les 600 participants au programme bénéficieront d’un suivi post-étude pendant au moins 3 ans au cours duquel ils pourront continuer à recevoir le traitement le plus efficace.