D'ici janvier 2025, les Camerounais, par rapport à la région dans laquelle ils se trouvent, doivent s'apprêter à faire face à plusieurs crises sécuritaires de différentes natures.

Selon le Réseau de systèmes d'alerte précoce contre la famine (FEWS NET), créé par L'Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), malgré les récoltes relativement bonnes dans plusieurs localités, des situations de crise sont attendues dans certains départements.

Les départements les plus vulnérables sont ceux qui sont affectés par des conflits depuis plusieurs années.

L'organisation fait allusion à la guerre de sécession qui touche les territoires du nord-ouest et du sud-ouest (No-So), aux conflits intercommunautaires dans certaines régions du nord, les attaques de Boko Haram et d'autres groupes terroristes et de banditisme…

Toutes ces situations sont aggravées et le seront davantage par les conditions météorologiques qui ont des impacts considérables sur les récoles…

La rédaction de CamerounWeb vous propose en quelques points, ce que dit concrètement le FEWS NET sur cette prévoyance


- "Des situations de Crise persisteront probablement jusqu’en septembre dans les zones touchées par les conflits dans la région de l’Extrême-Nord, en particulier dans les départements du Logone-et-Chari, du Mayo-Tsanaga et du Mayo-Sava. Par ailleurs, un risque d’inondation supérieur à la moyenne est prévu dans ces zones entre juillet et septembre".

- "La récolte principale améliorera temporairement l’accès à la nourriture de juillet à septembre dans certaines zones des régions du nord-ouest et du sud-ouest touchées par les conflits. Cependant, des résultats de Crise (Phase 3 de l’IPC) devraient réapparaître d’octobre 2024 à janvier 2025".

- "Des résultats de Stress (Phase 2 de l’IPC) sont attendues jusqu’en janvier 2025 dans les départements accueillant d’importantes populations de réfugiés, notamment Mbéré dans l’Adamawa et Kadey et Lom-et-Djerem dans la région de l’Est".

"FEWS NET estime que les besoins en assistance humanitaire atteignent actuellement leur pic annuel en juin, avec environ 1,5 à 2 millions de personnes dans le besoin, principalement des réfugiés, des personnes déplacées internes (PDI) et des rapatriés".