Diaspora News of Friday, 14 July 2017

Source: cameroonweb.com

Une prostituée camerounaise de 51 ans arrêtée en France

Elle a été arrêtée pour une deuxième fois par les gendarmes de la ville de Labruguière. Elle a été arrêtée pour une deuxième fois par les gendarmes de la ville de Labruguière.

Elle a été arrêtée pour une deuxième fois par les gendarmes de la ville de Labruguière. Une ville appartenant à l’arrondissement de Castres, située au sud de la France.

Voici comment a eu lieu son arrestation : les gendarmes enquêtaient sur une affaire liée à un Castrais de 57 ans qui sous-louait son appartement à des prostituées colombiennes.

Et c’est lors de cette enquête qu’ils ont mis la main sur la Camerounaise de 51 ans, arrivée en France il y a 10 ans. Le quotidien régional français « La Dépêche » fait savoir qu’elle se livrait à la prostitution, pour survivre après un parcours de vie plus que chaotique.

Elle vendait son corps, de temps en temps, dans un appartement situé en périphérie du centre-ville de Castres, rue Saint-Roch, dans la sous-préfecture tarnaise, à côté de trois autres prostituées colombiennes.

Le propriétaire de cet appartement, un Castrais de 57 ans, a été arrêté a été condamné à 18 mois de prison avec sursis pour «proxénétisme aggravé» par le tribunal correctionnel de Castres le 30 juin 2017.

À la fin de l’enquête, la Camerounaise a été relaxée. Puisqu’elle n’était pas une locatrice dans l’appartement. Ce sont les trois autres prostituées colombiennes qui, par solidarité, l’avaient hébergée pour qu’elle puisse elle aussi réaliser ses passes avec ses clients qu’elle contactait via un site internet de petites annonces.

«Elle a juste mutualisé les frais et n'a tiré aucun bénéfice. Moi en tant qu'avocate j'aurais le droit d'héberger un confrère par solidarité mais elle en tant que prostituée elle n'aurait pas le droit ? Ce n'est pas un délit, c'est le droit de tout citoyen», avait plaidé avec efficacité son avocate Joëlle Glock, membre de l'association Grisélidis qui défend les droits des travailleurs du sexe.

D'ailleurs les trois autres Colombiennes n'ont pas été inquiétées dans cette affaire. Et leurs ordinateurs, téléphones portables, carnets de compte, et l'argent de différentes monnaies étrangères saisies lors des perquisitions, leur ont été rendus.