Actualités of Tuesday, 19 April 2016

Source: camernews.com

Une tentative de banalisation de l’opération Epervier

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Un groupe d’amis entreprend ces derniers temps de banaliser l’opération Epervier à travers un soutien inconditionnel à certains célèbres bagnards.

Malgré la complexité de la tâche, Me Nga Ayissi avec une assurance survoltée n’est pas prêts d’abandonner plusieurs gestionnaires de fonds publics dont certains sont déjà condamnés pour détournement de fonds publics dans le cadre de l’opération Epervier.

Alors que la situation de la plupart semble bouclée, cet avocat au Barreau du Cameroun est toujours à l’offensive. C’est le cas avec Alphonse Siyam Siewé, aux arrêts pour divers détournements de fonds publics au Port autonome de Douala (Pad).

C’est également le cas du dossier Lucie Genest Alima née Mbala Ndono, ex-perceptrice du Consul du Cameroun à Marseille, mise en cause par une mission du Contrôle supérieur de l’Etat (Consupe) ayant séjour au consulat en avril 2008 et dont le rapport a été transmis au ministère de la Justice, qui ne manque pas d’inspirer tous les fantasmes au sein du sérail.

Primo, à en croire les sources proches du Tribunal criminel spécial (Tcs), dans un cas comme dans l’autre, les deux ex-gestionnaires de deniers publics cités plus haut ont curieusement saisi la justice après les délais, avec les mêmes incohérences et les mêmes inexactitudes.

Secundo, au lieu d’assumer ces égarements, ces derniers, apprend-on, tenteraient aujourd’hui de manipuler certains journaux en jetant l’opprobre sur des hautes personnalités de la République et surtout sur les inspecteurs d’Etat et contrôleurs d’Etat, en voulant démontrer que ce derniers sont des incompétents, corrompus et aux ordres du chef de l’Etat.

C’est ce qui arrive aujourd’hui à l’inspecteur d’État Corneluis Chi Asafor dont le péché est d’avoir mené une mission de contrôle de manière efficiente au consulat du Cameroun à Marseille et dont le rapport avait conduit l’ex-perceptrice devant le Conseil de discipline budgétaire et financière du Consupe.

Il serait question, pour ces prisonniers de luxe de faire appel à leurs suppôts dans les médias pour faire la chronique de leurs malheurs, l’exégèse de leurs visions politiques, en usant la désinformation, la diabolisation des magistrats et de certains journalistes.

Tout ceci pour démontrer que l’opération Epervier n’est qu’une arme de liquidation politique de ces gestionnaires de la fortune publique.

En attendant de revenir sur les détails de cette connexion dans nos prochaines éditions, La Météo Plus est informée que ce syndicat des défenseurs de prisonniers de luxe sait pouvoir compter sur un inspecteur d’Etat aujourd’hui à la retraite et dont nous taisons pour l’instant le nom.

Selon de mauvaises langues, il aurait emporté avec lui une tonne de documents originaires du Consupe et placés sous le sceau de la confidentialité.

On pense donc que c’est sur ces documents frappés du sceau du secret que comptent s’appuyer tous ceux qui, à longueur de journée, défendent au prix de leur vie, des célèbres bagnards de l’opération Epervier.