Actualités of Monday, 2 May 2022

Source: www.camerounweb.com

Unité nationale : Atonfack Guemo fait un discours plus captivant que son patron Biya

Il n’y a pas de raison d’avoir peur Il n’y a pas de raison d’avoir peur


• Les Camerounais ont davantage peur

• L’extrémisme violent gagne du terrain dans certaines localités

• Atonfack Guemo est sûr que l’unité nationale triomphera toujours

Le Cameroun est de plus en plus exposé aux problèmes d’insécurité, entraînant le plus souvent des guerres tribales, le terrorisme, les violences, les vols et des représailles de toute sorte. Le pays dirigé par Paul Biya s’apprête à célébrer le 20 mai 2022 la fête de l’unité nationale.

Le Capitaine de vaisseau, Atonfack Guemo profite de l’occasion pour rassurer ses concitoyens. Il a écrit et publié une tribune sur les réseaux sociaux. Les internautes voit en lui l'homme de la situation. Ils estiment que son message est plus touchant que tous les autres déjà produits par Paul Biya pour remobiliser les Camerounais.

Les images sont encore présentes sur les réseaux sociaux, répugnantes de méchanceté, insoutenables de cruauté, révoltantes d’amoralité et méprisantes d’inhumanité.

Une dizaine de vieilles personnes atrocement torturées et persécutées par une horde de terroristes jubilant de leur fait d’arme. Un vrai fait d’arme de terroristes assoiffés de sang que d’avoir réussi à capturer cette redoutable armée composée de 7 grands-mères et un grand-père, et dont le seul acte de belligérance serait d’avoir osé exprimer publiquement leur refus de soumission à la terreur de l’obscurantisme.

Cet anticonformisme retentissant leur vaudra de violentes représailles, de la part de ceux-là même qui prétendent les amener à la liberté que procure la démocratie.

À part ça, le martyre de nos indomptables du 3ème âge se sera évanoui dans le vide sidéral de l’indifférence d’une communauté de défenseurs de droits civils, hantée par un droit-de-l’hommisme certainement plus occupé à grappiller quelques billets de la cargaison de milliards de francs de l’aide humanitaire en partance pour des contrées au-delà de nos frontières où règne la guerre.

Il est pourtant prouvé que la situation au Cameroun était loin d’échapper aux radars de ceux qui veulent nous imposer le moment et la nature de leur choix, y compris le type et l’origine des aliments dans notre assiette.

Ceci n’étant que la pointe émergée d’une vaste entreprise visant à nous aspirer dans le trou sans fond d’une multipolarité exclusive et à sens unique. Au risque de voir notre pays, qui refuse de marcher au pas, être déclaré pestiféré.

Déjà, le harcèlement se fait incessant et sans limites. Le ton comminatoire de certaines déclarations, la jactance ostentatoire des chefs de groupes armés terroristes logés et nourris à l’étranger, en sont les plus visibles des manifestations. Pour les timoniers de la morale géopolitique, il est une catégorie de bons terroristes, surtout lorsqu’ils sont aux ordres.

Néanmoins, il n’y a pas de raison d’avoir peur. Car pas plus que la tutelle d’hier et sa mentalité colonialiste, les actuelles velléités d’occupation par la subversion, le terrorisme et la prédation, ne viendront à bout de la nature unitaire, la passion patriotique et l’esprit indomptable de notre peuple.

Ces trois piliers de la conscience nationale ont de tout temps permis aux Camerounais et aux Camerounaises de braver une adversité sans cesse recommencée, ainsi que des difficultés sans nombre.

S’il en est, encore aujourd’hui des puissances, des entités et des personnalités toujours pas remises de leur échec à diviser notre pays, ceci est bien la preuve qu’un peuple uni est invincible.

La sentence a beau être péremptoire et sans appel, le combat de souveraineté qui est le nôtre demeure éloigné de son terme, l’ennemi ayant trop à gagner pour baisser les bras. De même, pas de quoi se laisser influencer, les amitiés les plus bruyantes n’étant pas toujours les plus disponibles, ni les moins gourmandes.

C’est donc à nous, et seulement à nous, d’opérer les choix que nous jugeons les mieux à même de répondre aux intérêts de notre pays.