Actualités of Thursday, 5 July 2018

Source: camer.be

Université Yaoundé I: un Assistant sanctionné pour harcèlement sexuel et désavoué

L'Université a fait une mise au point pour désavouer l'Assistant Fridolin Nke L'Université a fait une mise au point pour désavouer l'Assistant Fridolin Nke

Dans un article publié le 03 juillet 2018, intitulé « Aurélien Sosso et Ayissi Lucien placent Dr NKE Fridolin en résidence surveillée ! », comme dans bien d’autres diffusés avant sur la Toile, Monsieur NKE Fridolin se fait passer pour un professeur enseignant à l’Université de Yaoundé I.

L’Université de Yaoundé I tient à préciser, afin que nul n’en ignore et s’y conforme, que ceci n’est que pure imposture. M. NKE ne fait pas partie du corps des enseignants du supérieur au Cameroun. Il s’agit d’un personnel qui a été recruté comme Assistant c’est-à-dire enseignant contractuel pour une durée déterminée de 02 ans éventuellement renouvelable, et qui est arrivée à expiration.

Par ailleurs M. NKE a été sanctionné par le Conseil de discipline de l’Université de Yaoundé I pour harcèlement sexuel. Les enregistrements de l’intéressé harcelant l’étudiante sont conservés dans les services compétents. L’Université se réserve en temps opportun le droit de les rendre publics.

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Paradoxalement, l’intéressé, a réussi l’exploit d’obtenir une décision de justice de la Chambre administrative de la Cour suprême. Il convient de préciser que le tribunal, probablement pour des raisons humanitaires, s’est prononcé pour la suspension des effets de son exclusion temporaire de 02 ans de l’Université à savoir notamment le rétablissement du salaire. L’Université, respectueuse de la loi camerounaise, s’est exécutée. La réciproque cependant, n’est pas vraie eu égard aux comportements de M. NKE Fridolin, qui, par son indiscipline, ses frasques, destructions de biens publics, son intrusion dans les salles d’examen sans qu’il n’y ait été programmé et autres lieux qui, par le passé, lui ont permis d’avoir la main mise sur ses proies estudiantines, continuant ainsi de violer les dispositions règlementaires régissant la discipline au sein de l’université.

La question, en attendant que l’affaire soit jugée dans le fond, est de savoir s’il faut livrer nos étudiants à la dangerosité de cet individu au comportement inadapté, régulièrement récidivant et contraire à l’éthique et à la déontologie universitaire. Il revient à chacun d’apporter une réponse à cette question cruciale.