Lundi dernier, ils ont exigé qu’une enquête soit menée sur les faux diplômes que certains employés de cette institution posséderaient.

Hier 10 juillet 2017, la ville de Buea a été secouée par une manifestation des étudiants de l’Université éponyme. En effet, au cours de l’installation des nouveaux responsables de cette institution, notamment les Pr Ako Edward Oben et Ngomo Horace Manga aux respectives fonctions de Pro-chancellor et Vice-chancellor, les étudiants de l’Université de Buea ont profité de cette occasion pour manifester contre les faux diplômes, peut-on lire dans le quotidien Le Messager du mardi 11 juillet 2017.

En effet, en présence du ministre de l’Enseignement Supérieur (MINESUP), Pr Jacques Fame Ndongo, certains manifestants « exigent déjà que les diplômes de certaines hautes personnalités dans la cité leur soient retirés. Des employés de l’Université de Buea ont de faux diplômes », confie une source. Devant cette situation qui aura semé le trouble au cours de cette cérémonie, le MINESUP après avoir discuté avec les manifestants, a promis l’ouverture d’une enquête, question de clarifier cette affaire. « Il nous a écouté longuement et a promis que dès qu’il arrive à Yaoundé, il va se pencher sur la question », rapporte un étudiant.

A en croire le quotidien, de nombreux employés de l’université de Buea sont dans le collimateur des grévistes. Il y a quelques jours encore, Patrick Ekema Esunge maire de Buea est aujourd’hui soupçonné de n’avoir jamais décroché après plusieurs échecs, son GCE Advanced level, équivalent du Baccalauréat dans le sous système éducatif francophone.

Des sources indiquent qu’il aurait donc frauduleusement intégré l’université de cette ville, chef-lieu de la région du Sud-ouest. Pratiquement sur le grill dans les réseaux sociaux depuis bientôt deux semaines au sujet d’une affaire de faux diplômes, Patrick Ekema n’a pas encore réagit. Et ce cas est loin d’être isolé concernerait également plusieurs employés de l’institution. L’université de Buea n’a pas encore réagit à ces révélations. Du moins pour l’instant.