Le suspense est grand à l’université de Dschang depuis le lundi 9 novembre dernier. En effet, après l’ouverture solennelle de la 3ème édition du Cameroon students challenge (Csc) qu’abrite cette institution universitaire, les étudiants inscrits à cette compétition se sont immédiatement retirés à l’effet de sortir de leur substance grise, un outil ou un objet à présenter à l’appréciation du jury.

Cet objet ou outil doit être confectionné dans le respect des thématiques « sciences appliquées et technologie » et « sciences sociales et humaines » qui leur ont été soumises par le comité d’organisation. D’après Thierry Nguionza, coordonnateur du Csc, le choix de ces thèmes n’est pas fortuit, mais s’inscrit en droite ligne du document de stratégie pour la croissance et l’emploi (Dsce).

« Pour les sciences sociales et humaines, nous étions toujours dans les thématiques camerounaises puisque le Csc s’appuie quoiqu’on dise sur le Dsce. Et avec nos partenaires privilégiés qui sont des organisations panafricaines, nous avons voulu amener les Africains à avoir une manière de pensée africaine », explique-t-il.

Pour ce qui est des sciences appliquées et technologiques insérées dans cette compétition pour la première fois cette année, l’intention apprend-on, est de jauger le niveau d’appropriation de la 3G et de la 4G par les différents concurrents. A terme, l’équipe vainqueur mettra sur pied une application qui sera perfectionnée grâce au coaching des experts de l’entreprise de téléphonie mobile qui soutient l’initiative.

Puis, cette application sera exploitée commercialement. « L’université ou la mairie qui a parrainé entrera dans ce contrat avec les étudiants qui ont apporté leurs connaissances. Ce sera un contrat qui impliquera l’entreprise de téléphonie mobile, la mairie ou l’université qui a parrainé et les étudiants. Et chaque fois que l’application sera téléchargée, chacun recevra toujours quelque chose », rassure Thierry Nguionza.

Ayant pour but la détection, la valorisation et la promotion des étudiants brillants, talentueux et ingénieux, le Csc met est ouvert aux étudiants des universités d’Etat et des des Ipes qui leur sont rattachées ainsi qu’aux communes. Sont sur la ligne de départ dans la filière sciences sociales et humaines, l’université de Dschang et celle de Bamenda. Les deux institutions travailleront autour du thème « culture et patrimoine, rôle et contribution pour la paix, le progrès et le rayonnement du continent africain ».

Dans la filière sciences appliquées et technologiques, l’université de Dschang, celle des Montagnes, ainsi que les communes de Bandjoun et de Yaoundé I s’affrontent autour du thème « la 3G et la 4G, nouveau challenge d’une croissance économique, développement d’une application innovante sur terminaux mobiles ». Les résultats de cette compétition seront proclamés vendredi 13 novembre 2015.