Actualités of Monday, 9 July 2018

Source: camer.be

Université de Yaoundé I: Dr Fridolin Nké réagit aux accusations de ses supérieurs

Le Pr Aurelien Sosso, et le Doyen de la Faculté des arts ont limité le déplacement de Dr Nke Le Pr Aurelien Sosso, et le Doyen de la Faculté des arts ont limité le déplacement de Dr Nke

Accusé d'harcellement sexuel, frasques, destructions de biens publics, le Recteur et le Doyen de la faculté des arts de l'Université ont pris la décision d'obliger Dr NKE Fridolin à rester cloitré dans son bureau.

Il serait placé en résidence surveillée. Une information qui a fait le chou gras des détracteurs du Docteur. Dans un post, il répond à ses détracteurs et aux accusations portées à en son encontre.

Voici son post

Suite à un bel article du journaliste Franck Bafeli, un monsieur vient de publier une tribune dans laquelle il m’attaque systématiquement, me calomnie et me diffame.

M. Benoit Dubois Onana, la dernière recrue du lobby de la haine contre ma respectable personne, ment sur toute la ligne à mon sujet. Mieux, il délire. Non seulement il me désigne comme l’auteur de l’article contre lequel il déverse sa bile, mais aussi il m’informe que je suis désormais licencié ! Ensuite, il soutient (et on sent qu’il n’y croit pas lui-même) que l’Université détient « les enregistrements de l’intéressé harcelant une étudiante ». Plus grave, il insinue que moi, qui ne suis rien et qui n’ai rien, j’ai pu réaliser « l’exploit » de corrompu les Hauts Magistrats de la Cour suprême ; ce qui a eu pour effet de faire pencher la balance judiciaire en ma faveur.

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Quel sacrilège !!! Il m’attribue par ailleurs un comportement indigne, répréhensible, « inadapté », notamment des « frasques, destructions de biens publics », etc. Très grave encore, il m’assimile à un prédateur en errance à l’université de Yaoundé I à la recherche des « proies estudiantines » ! Enfin, il sollicite que l’opinion publique adhère à ses turpitudes criminelles. J’aurais pu ignorer ce torchon dégoulinant de contrevérités, d’approximations, de haine et de jalousie, si je ne m’étais aperçu que l’auteur de cette bêtise immonde signe son affaire qui sent la manipulation avec le titre respectable de « Chef de la Cellule de communication de l’Université de Yaoundé I ».

Cette grande organisation qui m’emploie fut pendant longtemps une institution de référence de la formation dans l’enseignement supérieur dans notre continent. Mais elle est depuis peu dominée par des individus sans scrupule comme M. Onana, des criminels tapis dans l’ombre dont l’office est de vendre leurs frères au plus offrant et de tuer les enfants des autres, tout en détruisant les valeurs fondamentales de la pédagogie, de l’éthique universitaire et de la recherche scientifique. Surtout, je me suis souvenu que ce méchant au langage de ghetto se veut le représentant de Monsieur Aurélien Sosso, mon Recteur. Monsieur le Recteur, avec qui j’eus plusieurs heures de discussions dans son bureau et au téléphone, lui qui a une haute idée de ma personne, aurait-il accepté que l’on me trainât ainsi dans la boue ? Serait-il une victime de mes frères béti qui ont juré de me « chasser de l’Université de Yaoundé I », suivant leurs mots ? Car après mon Chef direct, ce fut le tour de Dr Bella de confisquer les clés de mon bureau, maintenant c’est M. Onana !

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La gravité des accusations portées contre moi a achevé de me convaincre de répondre à M. Onana et aux commanditaires de sa tribune d’ordures. Je me suis donc décidé à leur répondre, fort de l’adage suivant lequel « qui ne dit mot consent ». J’ai d’autant plus raison que M. Onana vient dire bêtement tout haut ce que le mercenaire en Chef diffuse en cachette dans l’opinion à mon sujet. Je ne peux accepter qu’ils s’en prennent impunément à ma dignité, à mon honorabilité et à mes valeurs que j’ai forgées tout au long de ma formation à l’Université de Yaoundé I, à l’Université de Sherbrooke et à l’Université de Liège.

En attendant les suites que mes conseils se préparent actuellement à réserver à son forfait, je répondrai à M. Onana de manière vigoureuse, en réorganisant son propos insipide, décousu et alambiqué. Je reprendrai point par point les éléments de son accusation. Cependant, je ne ferai point à M. Onana l’honneur de lui répondre aujourd’hui dans la précipitation, parce que j’organise les obsèques de mon frère aîné ici à Obala. Ma réponse sera structurée et basée sur des faits et dates incontestables. Elle permettra à l’opinion de bien comprendre ce qui se passe réellement à l’université de Yaoundé I. Je la ferai parvenir dans quelques heures……Nké réagit aux accusations de l’Université de Yaoundé I