Actualités of Thursday, 7 October 2021

Source: www.camerounweb.com

Université de Ngaoundéré: un étudiant gravement poignardé

L'étudiant poignardé L'étudiant poignardé

• Le jeune étudiant était en train de se rendre à la maison

• Sur sa route, il croise la route de 3 jeunes hommes

• Seuls dans la rue, ils le poignardent


Selon les informations parvenues à la rédaction de CamerounWeb, les trois bandits ont poignardé à plusieurs reprises le jeune étudiant, avant de lui prendre son portable et son argent.

Le jeune étudiant dont nous ne connaissons pas encore le nom a été retrouvé inconscient par un passant qui l'a conduit à l'hôpital. Il avait reçu plusieurs coups de couteaux et a perdu beaucoup de sang.

"Un étudiant revenant du campus aux environs de 18h a eu la malchance d'emprunter le même chemin que 3 bandits qui vont tout de suite l'encercler exigeant argent et portable. Tentant de résister, les agresseurs vont lui rappeler qu'obéir lentement n'était pas obéir et lui infligeront plusieurs coups de couteau, laissant leur victime ensanglanté et emportent avec eux le butin", nous informe une source.

Il y a quelques jours, une jeune femme a tué son frère à coups de couteaux à Mfoundi. Arrêtée et amenée au tribunal, elle invoque la légitime défense contre celui qu’elle considérait comme un bourreau.

«Ça va quand même m’enlever un poids lourd de la tête. Je ne regrette pas ce que j’ai fait. Je ne regrette rien», affirmait Alimatou Limane devant le Tribunal de grande instance du Mfoundi, le 1er octobre 2021, en réponse à la question de savoir si elle avait des remords après avoir tué son frère ainé. Une réponse qui en a presque décontenancé les juges qui vont lui expliquer à nouveau cette interrogation.

Pour remonter au début de cette histoire macabre, Alimatou a confié au tribunal que depuis leur enfance, ses frères ne présentaient pas de signes d’affection envers elle. Son père et sa mère, qu’elle décrit comme réservés, ne faisaient pas plus d’effort selon la jeune femme. Les scènes de bastonnade infligées par ses frères sur sa personne étaient récurrentes, raconte-elle. Pour peu qu’elle mettait en colère leur mère, ils bondissaient immédiatement sur elle pour lui infliger une correction. En plus de la violence, l’accusée leur impute aussi des menaces de mort et des pratiques occultes avec du sang qu’ils répandraient parfois dans la maison. Selon l’accusée, ce climat pesant était presque permanent. Après son retour dans le logis familial après quelques années passées à Maroua, la jeune femme dit avoir vécu à nouveau le même traitement de ses frères qui ne déchainaient leur violence que contre elle, alors qu’elle a une sœur cadette. De toute la fratrie, la tension était plus perceptible entre elle et son frère ainé, Sali, qu’elle traite à souhait de brutal et sadique. Elle finira par lui ôter la vie.