Actualités of Friday, 1 April 2022

Source: www.camerounweb.com

Université de Ngaoundere : la rectrice viole les droits d'un étudiant major de sa promotion

Ousmanou Harouna, de major de promotion Ousmanou Harouna, de major de promotion

Ousmanou Harouna, de major de promotion

Il était étudiant à la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques de l'Université de Ngaoundéré

Il n’a pas été sélectionné en master


C’est une histoire rocambolesque qui fait la une des réseaux sociaux et qui interpelle les autorités chargées de l’enseignement supérieur u Cameroun. Ousmanou Harouna, (ex)étudiant à la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques de l'Univeristé de Ngaoundéré, filière Droit Public. Major de sa promotion depuis le niveau 1, Harouna n'a jamais connu de sessions de rattrapage durant son parcours. Étudiant très brillant avec comme rêve de devenir enseignant émérite d'université, le jeune OUSMANOU HAROUNA, enfant d'un pauvre berger, décroche son Master I en 2021 avec 14 de moyenne à l'âge 22 ans ! Il va déposer ses dossiers pour la sélection en Master II, grande fût sa surprise et celle de ses camarades de ne pas le voir dans la liste. Quelles ont été les critères de sélections ? Tout le monde s'interroge ! Malgré ses nombreuses requêtes, c'est le silence Radio. Pourtant il est de notoriété que la moyenne requise pour être sélectionné dans les universités u Cameroun, est de 12/20. La moyenne obtenue par Ousmanou Harouna est donc largement superieur à celle qui lui était demandée, mais jusqu’à présent personne ne comprends pourquoi le jeune ne peut pas continuer ses études.

Les inscriptions étant fermées dans les autres universités et surtout sans moyens financiers adéquat...Aujourd'hui, OUSMANOU HAROUNA, est retourné dans son Mayo Rey Natal, le Major de sa promotion est désormais aide commerçant. Il n'a pas abandonné son rêve, il continue à réviser ses cours au marché.

Comme Ousmanou Harouna, plusieurs étudiants au Cameroun sont victimes de cette injustice. Chaque jour des plaintes sont déposées contre l’administration universitaire camerounaise qui est accusée de bloquer des étudiants pour des motifs parfois fallacieux. Une situation qui semble ne pas préoccuper le ministre des enseignements supérieur.