Cette cité universitaire est une cité abandonnée. Ici, n’y habitent que ceux qui n’ont pas où aller
Vous vous doutez bien qu’il ne siérait guère, à un carriériste crépusculaire, grabataire de surcroît, de quitter définitive ment la perfusion qui le maintien en vie, au frais de l’État, comme Maurice Aurélien Sosso, Recteur de l’Université de Yaoundé 1, retraité depuis le 25 Janvier 2020. Il a vu le jour en 1955. Ce dernier a déjà bénéficié d’une première prolongation au poste de Recteur de l’Université de Yaoundé 1 dont la fin est programmée le 25 Janvier 2022 prochain. La retraite approchant, tous les moyens sont bons pour se maintenir.
Il ne faut pas les services d’un exégète pour comprendre que le Doyen de la Faculté des Sciences n’est qu’un terrain sur lequel le Recteur Sosso conspire à l’effet d’espérer bousiller le ministre de l’Enseignement Supérieur, le Pr Jacques Fame Ndongo. Son souhait le plus ardent : être promu au poste de ministre de l’Enseignement Supérieur en éliminant de fait le Pr Mouelle Kombi, ministre des Sports et de l’Education Physique âgé de 59 ans et originaire du Département du Nkam comme lui. Inutile de rap peler qu’une nomination de deux fils d’un même département est inenvisageable. Ainsi fonctionne le système.
En effet, ces derniers temps, nombre de pamphlets publiés sur la toile, et dans bien de journaux, essayent maladroitement de scarifier le visage du Doyen de la Faculté des Sciences de l’Université de Yaoundé 1, relatifs à une affaire de droit commun des ordinateurs volés et dont les coupables ont été clairement identifiés et présentés aux autorités judiciaires. La vérité tapie dans l’ombre de cette fausse affaire est que, le Recteur Sosso instrumentalise ses réseaux à l’effet de démontrer que, Jacques Fame Ndongo couvrirait le Doyen de la Faculté des Sciences. Plus est, les mêmes publications qui sont utilisées, pour établir la culpabilité fictive du Doyen, ont annoncé une tentative imaginaire de fuite du pays du Pr Tchouankeu Jean Claude. Des mensonges comme ceux-là, on pourrait les énumérer à n’en plus finir.
La réalité des faits révèle que, depuis 2012 que le Pr Sosso est Recteur de l’Université de Yaoundé 1, cette institution n’est plus que l’ombre d’elle-même. L’empire Sosso, comme on l’appelle à Yaoundé 1, se déploie plus dans les affaires de sexe, argent et réseaux de colportage au point de snober les véritables missions de l’Université. Lui-même, Sosso en donne le ton. Souvenez-vous qu’il n’y a pas longtemps, son épouse agressait sa collaboratrice, pour des affaires de sexe, organisées dans son cabinet.
En plus, son épouse est sur tous les marchés publics de l’Université de Yaoundé 1, au grand mépris des règles mini males de passation des marchés publics. Le diktat du recteur Le Recteur Sosso imprime un climat de terreur au sein de l’université. Un des derniers épisodes est la suspension des avantages et des indemnités du troisième trimestre du Pr Alphonse Jopesph Tonyé, Directeur des Affaires Académiques et de la Coopération ; les insultes publiques à l’endroit du Pr Aboya Manassé Vice-Recteur ou encore, la haine et le refus total et absurde de collaboration avec le Pr Owona Nguini, Vice-Recteur. La détermination à soumettre les Chefs d’Établissements à des pratiques peu recommandables. Ainsi, Maurice Aurélien Soso a, ces jours-ci, pris des actes contre le Doyen et les Enseignants de la Faculté des Sciences. Il a ainsi
- procédé à la suppression des indemnités de fonction du Doyen ;
- instruit le transfert du budget d’investissement de la Faculté de Science au Rectorat ;
- orienté malicieusement certains crédits de fonctionnement dans les lignes du budget du Rectorat.
Bref, la dictature à peine voilée du Recteur Sosso est sans limite. Son empire contrôle et raquette tout. En toile de fond le prolongement d’une guerre qu’il mène à l’actuel ministre de l’Enseignement Supé rieur. Le Recteur Sosso instrumentalise l’affaire des ordinateurs depuis la gendarmerie nationale jusqu’au TCS avec l’argent de l’Université. Cette affaire est une affaire de droit commun. Elle ne devrait donc pas se retrouver au Tribunal Criminel Spécial (TCS). Des sources proches du Tribunal Criminel Spécial laissent entendre que le Recteur sera convoqué dans les prochains jours pour expliquer les incongruités de nombre de dossiers suspects et des prestations académiques (paiement de jury de soutenance, paiement des primes de recherche, paiement des vacations, etc.) Les Enseignants de la Faculté des Sciences en particulier et des autres Etablissements de l’Université de Yaoundé 1 ne sont pas payé.
Où sont allés les fonds destinés à ces paiements ? Les revendications légitimes du Syndicat National des Enseignants du Supérieur (SYNES) à propos de ces paiements sont restées sans suite. Peut-on se recrier si l’Université de Yaoundé 1 ne figure pas parmi les meilleures universités en Afrique francophone puisque la qualité de management est un critère de classement par ordre de mérite ? Des jours de grande turbulence se profilent à l’horizon avec des grèves qui se préparent dans cette Université dans les jours à venir si rien n’est fait pour baisser la tension entre les différents responsables. Tous les paiements à l’Université se font désormais selon un mécanisme bien huilé entre le Recteur, ordonnateur et l’agent comptable. Ceux-ci, privilégient les prestations commerciales (4.9) au détriment des prestations académiques.
De sources concordantes et suffisamment bien introduites affirment que le Recteur manœuvre auprès des réseaux proches de la Présidence de la République en vue de sa promotion au poste de ministre de l’Enseignement Supérieur (Minesup/ou maintien au poste de Recteur pour deux années supplémentaires. Or, le malaise est généralisé dans les campus de Yaoundé 1.
Toutes les catégories de personnels (enseignants, techniciens de sur face, cadres d’appui) sont au bord de l’explosion pour brimade et traitement inhumain. Si rien n’est fait, à l’université de Yaoundé 1 ce sera un KO total…