Alexis Kessouo Mbevo avait été dénoncé par le chef de son quartier, militant du Rdpc, aux éléments du GSO commandés par le commissaire divisionnaire Pigui Ngosso Gaëtan, plusieurs jours après les marches pacifiques du 22 septembre 2020, comme étant un militant du Mrc. Puis un traquenard avait été monté par une escouade armée d'éléments du GSO pour le ceuillir sans mandat le samedi 26 septembre et son domicile perquisitionné sans mandat de perquisition devant son épouse et ses enfants terrorisés.
Ainsi enlevé, il sera séquestré, torturé, détenu et lourdement condamné, comme des dizaines de ses camarades d'infortunes pour l'essentiel arrêtés au faciès. Il est important de rappeler que dans tous les arrondissements où les marches pacifiques du 22 septembre 2020, celles-ci avaient été dûment déclarées conforment à la loi N° 90/55 du 19 décembre 1990 portant régime des réunions et des manifestations publiques.
Après trois ans de prison arbitraire, et après que son dossier ait échappé aux manœuvres judiciaires jalonnant leurs procédures dès les arrestations, en passant par les " enquêtes" jusqu'aux vengeances politiques et judiciaires qui ont été présentées comme des décisions de justice, après l'Avis du Groupe de Travail sur la Détention Arbitraire demandant la libération immédiate et le dédommagement
des marcheurs pacifiques du 4 novembre 2022, la cour d'appel du Centre a rendu le jeudi 16 mars 2023 un arrêt ordonnant sa relaxe pure et simple pour faits non établis. Mais, voilà bientôt une semaine que que le jeune chef d'entreprise, le jeune chef de famille, Alexis Kessouo Mbevo est encore retenu en otage à la prison centrale de Yaoundé par le commissaire du gouvernement. Rien, mais alors rien n'explique qu'une semaine après avoir été libéré dans une affaire où sur dénonciation d'un militant du Rdpc il avait été a abusivement condamné à 05 ans de prison, le citoyen Alexis Kessouo Mbevo, sur qui ne pèse aucune autre charge, soit encore maintenu derrière les barreaux. "Les membres du Boko Haram judiciaires doivent laisser Alexis Kessouo Mbevo rentrer chez lui voir ses enfants, reprendre ses activités de jeune chef d'entreprise, aller s'incliner devant la tombe de son camarade Rodrigue Ndagueho Koufet arbitraiment arrêtés, torturé et illégalement condamné à mort de suites de négligences médicales à la prison de New Bell à Douala, et préparer avec une rage citoyenne les échéances politiques de 2025 ou avant. " , s'indigne un cadre du Mrc.