Actualités of Thursday, 9 June 2022

Source: www.camerounweb.com

Urgent/Crise Anglophone : un violent incendie ravage l'hôpital de Mamfe [Vidéo]

Hôpital de Mamfé incendié Hôpital de Mamfé incendié


• L'hôpital de Mamfé a été ravagé par les flammes

• Une main criminelle soupçonnée

• De nombreux dégâts enregistrés



L'hôpital de District de Mamfé, une commune du Cameroun située dans la région du Sud-Ouest et chef-lieu du département du Manyu, a été réduit en cendres. La scène s'est produite la nuit dernière.


Les images et vidéos parvenues à la rédaction de camerounweb.com témoignent de la violence du feu. Un violent incendie a ravagé dans la nuit d'hier mercredi 8 juin 2022 plusieurs bâtiments de l'hôpital de district de Mamfé, une zone en proie à une crise sécuritaire qui a déjà fait des milliers de victimes.



Même si pour l'instant aucune information officielle ne filtre sur la cause réelle de cet incendie, plusieurs personnes soupçonnent une main criminelle, surtout qu'ils se rapportent que des échanges de coups de feu ont été entendus aux environs de l'hôpital. Des commentaires accusent d'une part les séparatistes ambazoniens et d'autres part l'armée camerounaise. << Cet hôpital a été brûlé par les ambazoniens>>, déclare un témoin qui est contredit par un internaute qui soutient que : << Cet hôpital est situé seulement entre 300 à 400 mètres de la base militaire de Besongabang. Comment cet acte peut-il être commis par les ambaboys dans les buissons ? C'est le travail de l'armée et plus tard le gouvernement prendra des prêts du FMI et détournera >>.

Le bilan est encore attendu mais toute la structure a été laissée en ruune à l'exception de la nouvelle Pharmacie, magasin générateur et la morgue. Selon Arrey Ntui 45 patients ont été secourus. « Les établissements de santé continuent d’être la cible de la guerre civile au Cameroun« , a-t-il regretté.

Rappelons que c'est la deuxième attaques en rapport avec la crise anglophone qui se produit en moins de 24h. Hier encore, 9 soldats Camerounais ont été tués par les séparatistes lors de l'attaque du poste de gendarmerie de Nitapon, près du Noun dans la région de l’Ouest.