• Jacques-Blaise Mvie est un journaliste d'investigation Camerounais
• Il a mené plusieurs enquêtes sur les cas de détournements de deniers publics, dont celui de la ligne 94 et autres
• Ses articles lui valent toute sorte de menaces
Depuis ces derniers temps, l'actualité camerounaise est marquée par les scandales financiers liés à la ligne 94, ligne 65 et ligne 57. Plusieurs médias et journalistes Camerounais ont publié des articles inhérents à ces scandales dans lequel le patron du groupe l'Anecdote Jean Pierre Amougou Belinga est cité dans plusieurs dossiers concernant des marchés fictifs et les sociétés écrans. Celui qui a le plus publié des articles exclusifs et explosifs la dessus avec des documents est Jacques-Blaise Mvie, le Directeur de Publication du journal La Nouvelle. À cause certainement de ses articles, sa tête est mise à prix. Sa vue est désormais épié, son chien a été empoisonné à mort, son véhicule vandalisé à son domicile en passant par une convocation à la police.
Selon les informations parvenues à la rédaction de camerounweb.com, la vie du journaliste Jacques-Blaise Mvie, par ailleurs Directeur de Publication du journal La Nouvelle est en danger. Ceux qui suivent attentivement l'actualité camerounaise savent qu'il s'est énergiquement consacré sur les scandales financiers des lignes (chapitres) 94, 65 et 57. Lesquelles lignes impliquent le ministère des finances et le ministère de l'économie, de la planification et de l'aménagement du territoire. Le nom d'un personnage revient plusieurs fois dans ces scandales. Il s'agit de Jean Pierre Amougou Belinga, le patron du groupe l'Anecdote, très proche de Louis Paul Motaze, le ministre des finances et Laurent Esso, le ministre de la justice. Il faut également souligner qu'il était par le passé proche de Jacques-Blaise Mvie dont les multiples articles de presse qu'il a publiés sur les détournements et malversations financières au Cameroun lui attirent aujourd'hui des ennemis au point de mettre sa vie en danger.
Dans la nuit du 6 au 7 novembre dernier, son véhicule de marque Kia garé à son domicile à Yaoundé a été vandalisé par des personnes jusqu'ici non identifiées. Hier nuit, c'est son chien qui a été empoisonné à mort toujours à son domicile. Comme quoi on serait en train de lui passer un signal fort.
Le 12 janvier dernier, Jacques Blaise Mvie reçoit par voie d'huissier une convocation signé du commissaire divisionnaire Moïse Emane Émane lui demandant de se présenter à la Division Régionale de la Police Judiciaire du Centre le 18 janvier prochain à 10 heures précises. Laquelle convocation est liée à une plainte de Jean Pierre Amougou Belinga pour les motifs de "diffamation, injures et autres".
Joint par la rédaction de camerounweb.com, le Directeur de publication du journal La Nouvelle nous confie qu'il est persécuté et désormais en insécurité à cause de ses articles dénonciateur sur les pillages des caisses de l'État via la ligne 94. "Après le moteur de ma voiture, ils sont venus empoisonner mon chien cette nuit. En fait, comme ils savent que je mène des investigations sur leur pillage, ils ont d'abord voulu m'intimider en sabotant le moteur de ma voiture au mois de novembre et en tuant mon chien pour que je cesse mes investigations... Voila les methodes des Ekang qu'aujourdhui certains frères s'evertuent à defendre. Depuis près de 3 ans, j'ai en exclusivité ce dossier explosif sur la gestion chaotique de la ligne 94. Motaze le sait. Amougou Belinga le sait. Lors de mes investigations, j'ai rencontré à maintes reprises, le Sp de Motaze a l'hotel Prestige en face du Mess des officiers. Eux ils vivent des rapines perpétrées dans les caisses de l'État. Moi je suis journaliste. Je ne vis que de ça. Voila pourquoi je travaille. Je ne suis à la solde d aucun réseau. Au lieu de me permettre de faire aisement mon travail. Au mois de novembre, ils viennent saboter le moteur de ma voiture pour m'intimider pour que je cesse mes investigations. Debut decembre , ils viennent tuer mon chien. Par la suite, je leur envoie des demandes d'informations en prenant toute l'opinion à temoin. Personne ne réagit. Ils demeurent resolument confinés dans leur silence méprisant et condescendant. Je suis journaliste . Mon rôle est de vous informer. Je suis sur que si ça avait été Haman Mana ou Tchounkeu qui avait eu des informations compromettantes comme ça sur Nganou Djoumessi et Ngouchegue, l'attitude aurait été différente. Quand je publie le journal, Amougou Belinga va me porter plainte à la police en violant la procedure pour un delit de presse . Il le fait à dessein, parce qu'avec ses milliards il veut me montrer qu il est puissant. Il veut m'humiler comme il l'a fait à Obama et à Mveng. Il organise toute une grossiere campagne en distribuant beaucoup d'argent pour dire comment je suis jaloux, comment ses frères Ekang ourdissent des complots contre lui pour l'abattre. Dieu est mon temoin: je n'ai jamais assisté à une reunion pour salir mon frère. Je n'ai pas pris le moindre koppeck dans aucune officine occulte pour le diaboliser. Je dois même une grosse dette a mon imprimeur, car j'imprime le journal à crédit. Je n'ai jamais rencontré Ngoh Ngoh aujourdhui présenté comme le bourreau d'Amougou Belinga. Amougou Belinga est victime de ses méthodes, de son arrogance et de ses bruits. Qu on me laisse tranquille. Voila" , se lâche Jacques-Blaise Mvie.