• Les enseignants camerounais sont aux abois

• 700 parmi eux qui n'ont pas de rappel jusqu'à ce jour menacent de faire une grève

• Le ministère des enseignements secondaires reste indifférent



Tout porte à croire qu'on risque observer un autre mouvement Ots (On a Trop Supporté) les jours à venir. 700 enseignants du secondaire qui n'ont pas perçu leur rappel depuis qu'ils ont fini leur formation et intégré la fonction publique menacent de manifester leur mécontentement dans la rue si aucune solution n'est apportée à leur problème.



C'est une situation qui frise le martyr. 700 enseignants du secondaire se plaignent de n'avoir pas perçu un kopeck de leur rappel depuis qu'ils sont sortis de l'école. Il s'agit plus précisément de 1/3 de leur rappel d'intégration et du rappel de 2/3 . Cette situation dure depuis 5 ans. Or le 09 mars 2022, le président de la République avait instruit le paiement de cet argent.
Au ministère des enseignements secondaires, on ne donne aucune explication. Après une réunion tenue le 14 juillet 2022 au ministère des finances, il a été rendue publique une liste des enseignants dont les rappels ont été distraits entre le ministère des Finances et le ministère des enseignements secondaires par des individus de mauvaises fois qui s'amusent à voir les enseignants souffrir. Le 22 juin 2022, le Premier ministre avait instruit au ministre des Finances de payer ces 700 enseignants, mais ces instructions ont été balayées du revers de la main par le ministre des Finances Louis Paul Motaze. Actuellement ces "pauvres" enseignants sont aux aguets et demande l'arbitrage du président de la République Paul Biya. Ils menacent également de se faire entendre dans la rue à travers des manifestations devant divers ministères. <<Ça a trop duré. 5 ans c'est beaucoup. Nous avons assez été patients. Nous avons des familles à nourrir. Qu'on nous paye notre argent. Qu'est ce que les enseignants ont fait aux dirigeants de ce pays pour mériter une telle maltraitance ? Si d'ici là rien n'est fait, nous allons manifester dans la rue quite à ce qu'on nous tue...>> , s'offusque R. Mbangue, un enseignant concerné.

Une situation que le gouvernement devrait prendre au sérieux pour éviter un autre Ots bis.