Actualités of Saturday, 25 December 2021

Source: www.camerounweb.com

Urgent: l'armée intercepte une grosse cargaison de munitions destinée aux ambazoniens

Vue d'une partie des munitions Vue d'une partie des munitions

• L'armée vient de frapper un grand coup

• Elle a intercepté ce 25 décembre une cargaison de munitions

• Ces munitions seraient destinée à des combattants ambazoniens


D'après une information publiée il y a quelques heures par Klein Reporters, il s'agit d'une cargaison qui compte 825 militions.

La voiture transportant les munitions a été interceptée à Ekondo Titi.

Il y a quelques jours, la rédaction de CamerounWeb apprenait l'arrestation d'un déserteur de l'armée. Ce dernier fournirait des armes aux sécessionnistes.

L'homme serait un ancien officier militaire du nom de Api Muwup Pascal. Il aurait fournit quelques heures avant son arrestation, d'importants stocks d'armes et de munitions aux forces de l'Ambazonie à Batibo, dans la région du Nord-Ouest.

Il a été découvert avec des armes de guerre cachées, notamment des grenades, des couteaux, des vêtements militaires…

La question de l’approvisionnement des groupes sécessionnistes en armes a toujours fait l’objet d’une attention accrue de la part des autorités camerounaises. Au fil des mois, les séparatistes ont changé leur mode opératoire et sont parvenus à augmenter leur capacité de nuisance.

Désavantagés numériquement et matériellement à leurs débuts, les combattants issus des villages de ces régions montagneuses ont renoncé aux offensives frontales, qui tournaient rarement à leur avantage, pour multiplier les attaques éclair, les embuscades et les raids. Une tactique de harcèlement et d’usure parfaitement assumée, dont l’objectif a été officialisé par les leaders ambazoniens.

Pour ce qui est des pistes en approvisionnement d'armes, la piste nigériane avait longtemps été évoquée par les autorités nigérianes.

Fin août 2021, Yaoundé avait dépêché à Abuja son ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji, afin d’en discuter avec les autorités nigérianes, preuve que la piste est prise très au sérieux par le gouvernement camerounais, souvent prompt à soupçonner son grand voisin.