• Les enseignants du secondaire son passé de l'acte à la parole
• Après avoir annoncé une grève, ils sont passés à l'acte
• Ce mouvement d'humeur s'intensifie dans le pays et d'autres corps de métier menacent aussi d'entrer en grève
Au commencement c'était des annonces. Les enseignants du secondaire sont passés de la parole à l'acte. Depuis hier lundi, les cours ont été boycottés dans plusieurs d'établissement secondaire du pays. Enseignants comme élève ont manifesté leur ras-le-bol. D'autres corps de métier menacent aussi de manifester leur mécontentement.
Les enseignants Camerounais du secondaire regroupé autour du mouvement On a Trop Supporté (OTS) ont donné depuis plusieurs semaines des préavis de grève et ont saisi les autorités camerounaises pour leur exprimer leur mécontentement. Une réunion de crise ténue au premier ministère présidé par le secrétaire général de ce ministère en présence de certains ministres dont celle de l'enseignement secondaire a accouché d'une souris. Hier lundi, ces enseignants sont entrés en grève. Aujourd'hui encore mardi, la grève se poursuit et ces derniers disent qu'ils intensifieront ces mouvements jusqu'à ce que leurs problèmes soient résolus.
En effet, les syndicats des enseignants du Cameroun se sont réunis le jeudi 17 février 2022 au siège du syndicat national autonome de l'enseignement secondaire.
Les discussions portaient essentiellement sur les revendications soulevées par le mouvement OTS (On a Trop Supporté), le mot d'ordre de grève a été lancé.
Face à tout ceci et unanimement, les syndicats ont adressé une lettre au président de la République vue que le gouvernement a toujours fait la sourde oreille à propos des revendications soulevées.
Les syndicats se sont réservés le droit au cas où ils ne sont pas toujours entendu à l'accoutumée, d'exprimer leur ras-le-bol à travers certains pressions et certaines actions.
C'est ainsi que ce mardi, le deuxième jour de grève se poursuit sur l'étendue du territoire national. En vidéo, nous avons le lycée classique de Bafoussam. En images, le lycée classique de Bangangté, le lycée de Lokoti, le lycée Bilingue de Ngangassao et le Cetic de Béka Hossere, le lycée de Doumé etc où on peut bien observer les élèves en divagations faute d'enseignants en salle. On remarque tout de même l'inertie des enseignants des villes de Yaoundé et Douala qui font semblant de ne pas être concernés.
Ces enseignants abandonnés à eux-mêmes par le gouvernement camerounais réclament entre autres les compléments de salaire, l'automatisation des avancements, le paiement des frais de correction des examens probatoire et baccalauréat de la session 2021, la mise en place du statut particulier de l'enseignant etc
Ci-dessous une vidéo des manifestations au lycée classique de Bafoussam.