Actualités of Monday, 14 February 2022

Source: www.camerounweb.com

Urgent: le journaliste Michel Biem Tong bientôt arrêté et rapatrié au Cameroun

Michel Biem Tong a un statut de réfugié en Norvège Michel Biem Tong a un statut de réfugié en Norvège

• Notre confrère est en exil en Norvège

• Il révèle dans une publication un projet de retrait de son statut de réfugié

• Il révèle également un plan d'arrestation de Yaoundé


Très critique avec le régime de Yaoundé et très proche des combattants et leaders ambazoniens, le journaliste a fait ce lundi 14 février, une publication dans laquelle il demande aux Camerounais de ne accorder aucune importance à une bande sonore donnant à entendre ses échanges téléphoniques avec le patron des renseignements camerounais, le commissaire Eko Eko.

Dans sa publication, le journaliste affirme que le projet de diffusion de la bande sonore est un montage et un projet qu'aurait mis en place Yaoundé pour l'arrêter. Il déclare d'ailleurs qu'il n'a jamais eu d'échange avec Eko Eko.

"Des informations qui me parviennent font état de ce que le plus grand voyou, assassin (notamment d'un Chinois à Betare-Oya) et trafiquant de minerais de tous les officiers supérieurs de l'armée camerounaise, Bamkoui Emile et sa bande, sont en train de monter une conversation téléphonique entre Maxime Eko Eko, le patron des renseignements extérieurs du Cameroun. De mes sources, il me revient que ces individus sont en train de vouloir traficoter ma voix grâce à un algorithme de fabrication chinoise appelée Deep Voice", écrit Michel Biem Tong.

"Ils entendent envoyer cette fausse conversation aux services d'immigration de Norvège pour que le statut de réfugié me soit retiré et que je sois rapatrié au Cameroun. Chers followers, ne prêter aucune attention à une quelconque bande sonore donnant à entendre un échange entre Eko Eko et moi. Ce ne sera que du pure fake", ajoute t-il.

Michel Biem Tong est le directeur du media en ligne HURINEWS, site d’information camerounais se concentrant sur les droits humains. Il est également membre du Réseau des défenseurs des droits humains en Afrique centrale (REDHAC) et membre du Syndicat National des Journalistes du Cameroun (SNJC). Depuis 2016, il a beaucoup travaillé sur la crise socio-politique et les violations des droits humains dans les régions anglophones du Cameroun.

Arrêté en octobre 2018 pour "apologie d’actes de terrorisme par techniques informatiques", "crimes incitant à l'insurrection et attentant à la sûreté et sécurité de l’État", et "usurpation du titre de journaliste", il a été libéré en décembre 2018, après 2 mois de détention.